Les mots/maux du silence
Des morceaux de poèmes, de lectures, de textes, d’extraits de pièces de théâtre, de chansons et de réflexions, rassemblés comme une courtepointe. À quoi ça sert les médicaments, les électrochocs, les institutions? Et si tout cela ne servait qu’à niveler la révolte? À quoi ça sert la psychiatrie et nos préjugés, réponses quotidiennes... à celles que l’on dit _folles_?
| Réalisateur | Helen Doyle |
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Avec Les mots/maux du silence, Helen Doyle pose un regard poétique sur la santé mentale des femmes et la création, et raconte l’histoire de femmes artistes, sorcières, créatrices qui ont connu l’asile, et pour certaines, les électrochocs et la réhabilitation après un séjour en psychiatrie. Dans ce film tourné sur une période de trois ans, Helen Doyle explore de manière intimiste les liens entre la créativité et la folie et ose demander « à quoi ça sert la psychiatrie? ». Ce documentaire de création met de l’avant la parole de femmes artistes et insoumises comme Pol Pelletier et Marie Cardinal, et des extraits de leurs œuvres, choix artistique et geste politique contre le bâillonnement des mots des femmes dont les voix dérangent l’ordre établi. « IIs nourrissent sans le savoir les centrales électriques de notre résistance » dira l’écrivaine Claudette Charbonneau-Tissot, Aude de son nom de plume. Ce film, qu’Helen Doyle a réalisé telle une courtepointe, est comme tous ses films, un acte de résistance poétique et un regard unique et sensible sur la condition des femmes.
Lisa Sfriso
Cinéaste, enseignante et programmatrice
- Année 1983
- Pays Québec
- Durée 53
- Producteur Helen Doyle
- Langue Français
- Résumé court Une mosaïque de poèmes, de lectures, de textes, d'extraits de pièces de théâtre, de chansons et de réflexions aborde la psychiatrie et des préjugés de la société face à celles que l'on qualifie de folles.
Avec Les mots/maux du silence, Helen Doyle pose un regard poétique sur la santé mentale des femmes et la création, et raconte l’histoire de femmes artistes, sorcières, créatrices qui ont connu l’asile, et pour certaines, les électrochocs et la réhabilitation après un séjour en psychiatrie. Dans ce film tourné sur une période de trois ans, Helen Doyle explore de manière intimiste les liens entre la créativité et la folie et ose demander « à quoi ça sert la psychiatrie? ». Ce documentaire de création met de l’avant la parole de femmes artistes et insoumises comme Pol Pelletier et Marie Cardinal, et des extraits de leurs œuvres, choix artistique et geste politique contre le bâillonnement des mots des femmes dont les voix dérangent l’ordre établi. « IIs nourrissent sans le savoir les centrales électriques de notre résistance » dira l’écrivaine Claudette Charbonneau-Tissot, Aude de son nom de plume. Ce film, qu’Helen Doyle a réalisé telle une courtepointe, est comme tous ses films, un acte de résistance poétique et un regard unique et sensible sur la condition des femmes.
Lisa Sfriso
Cinéaste, enseignante et programmatrice
- Année 1983
- Pays Québec
- Durée 53
- Producteur Helen Doyle
- Langue Français
- Résumé court Une mosaïque de poèmes, de lectures, de textes, d'extraits de pièces de théâtre, de chansons et de réflexions aborde la psychiatrie et des préjugés de la société face à celles que l'on qualifie de folles.
