Fondée en 1979, Spirale est une revue culturelle qui s’intéresse à l’actualité des arts, des lettres et des sciences humaines dans une perspective analytique et critique.
Publiant trois numéros par année, la revue rassemble des textes portant sur des enjeux esthétiques, sociaux, éthiques, politiques et théoriques de la production intellectuelle et artistique contemporaine, et privilégie les formes d’écriture au croisement de la critique et de l’essai. Spirale invite les penseur·euse·s et les créateur·trice·s à communiquer leurs réflexions sur l’état du monde, ses différences et ses contradictions, en jetant un regard critique sur diverses manifestations de la culture actuelle. Résolument interdisciplinaire, portée par la nécessité de multiplier les points de vue, les débats d’idées et les analyses, la revue se veut un espace de pensée ouvert à la complexité.
En complément d’un dossier intitulé Regards naturalistes : voir en haute définition (numéro 289, printemps 2025), dirigé par André-Philippe Drapeau Picard et Luba Markovskaia, Spirale présente une programmation de trois films qui, par des approches très différentes, renouvellent notre vision de la nature et notre rapport au vivant. Dans un contexte de crise de la biodiversité et d’avancées technologiques, le regard naturaliste s’actualise et redevient un outil précieux, tant au sein des milieux scientifiques qu’au-delà de ceux-ci, pour mieux connaître l’environnement, le conserver et l’habiter autrement. Or comment, précisément, l’observation du vivant peut-elle contribuer à décentrer notre vision du monde et nous pousser à l’action? Quelle pertinence ce regard incarné sur la nature, allié à diverses pratiques de terrain, conserve-t-il face aux enjeux écologiques et sociaux actuels? Dans leurs films, Robert Morin, Jacquelyn Mills et Marianna Milhorat proposent des réponses sensibles à ces questions qui sont finement explorées dans le dossier de Spirale. Nous invitons le public à prolonger leur expérience de visionnement en lisant les textes consacrés à Festin boréal, de Morin, et à Geographies of Solitude, de Mills, ainsi qu’à diverses œuvres et phénomènes actuels qui, en ramenant la nature au premier plan, nous la font voir en « haute définition ».
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Just Above the Surface of the Earth (For a Coming Extinction)
Durée : 2h18Portrait poétique sur la conservation de la faune contemporaine, _Just Above the Surface of the Earth (For a Coming Extinction)_ propose une réflexion sur l’empathie, l’agentivité et le rôle de l’espoir au cœur de la sixième extinction de masse. Ce premier long métrage documentaire de la cinéaste suit le travail de scientifiques et de citoyens scientifiques qui, à travers l’étude des grenouille...
Atteint d’une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s’offrir en festin à ses congénères. Guêpes, mouches et coléoptères d’abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale se font convives. Le banquet est l’occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles....
_Géographies de la solitude_ est une immersion dans le riche écosystème de l’île de Sable et dans la vie de Zoe Lucas, une naturaliste et environnementaliste qui habite depuis plus de 40 ans sur cette parcelle de terre isolée dans le nord-ouest de l’océan Atlantique. Tourné en 16 mm et utilisant un vaste éventail de techniques cinématographiques écologiques et novatrices, ce long métrage docume...
Just Above the Surface of the Earth (For a Coming Extinction)
Durée : 2h18Portrait poétique sur la conservation de la faune contemporaine, _Just Above the Surface of the Earth (For a Coming Extinction)_ propose une réflexion sur l’empathie, l’agentivité et le rôle de l’espoir au cœur de la sixième extinction de masse. Ce premier long métrage documentaire de la cinéaste suit le travail de scientifiques et de citoyens scientifiques qui, à travers l’étude des grenouille...
Atteint d’une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s’offrir en festin à ses congénères. Guêpes, mouches et coléoptères d’abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale se font convives. Le banquet est l’occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles....
_Géographies de la solitude_ est une immersion dans le riche écosystème de l’île de Sable et dans la vie de Zoe Lucas, une naturaliste et environnementaliste qui habite depuis plus de 40 ans sur cette parcelle de terre isolée dans le nord-ouest de l’océan Atlantique. Tourné en 16 mm et utilisant un vaste éventail de techniques cinématographiques écologiques et novatrices, ce long métrage docume...