_Ch'ul be_ delves into the Tzotzil sacred path, exploring ancient collective commitments that sustain the cycle of life in the community. In San Andrés Larráinzar, everyone is responsible for the collective well-being, but few are chosen to follow the path of serving the gods. _Ch'ul be_ is the path of Martha and Diego, and of Román and his son Tino. It is a journey from the everyday to the divine, from the individual to the collective, to ensure that knowledge is not lost and the cycle is not broken.
Director | Humberto Gómez Pérez |
Actors | Sylvie Lapointe, Sylvie Lapointe |
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Ce film propose une plongée émique rare au cœur des pratiques rituelles d’une communauté du Chiapas, révélant de l’intérieur les systèmes symboliques, sociaux et politiques qui la composent. Ce ne sont plus des regards extérieurs qui observent, mais des voix issues de la culture elle-même qui guident le récit, qui incarnent les gestes et les savoirs.
Les rites religieux deviennent ici des révélateurs puissants des visions du monde, des liens à la vie, à la mort, au sacré, au temps, au corps. Ils rendent visibles les formes de cohésion, les hiérarchies, les engagements, les liens au vivant et aux ancêtres. Comme spectateur·trice, on ne saisit pas tout, mais on ressent profondément. On regarde et on écoute, en silence.
À travers ces scènes collectives, émergent aussi des interrogations universelles : que laissons-nous à nos enfants? Comment traditions et modernité s’entrelacent-elles? Le film révèle les tensions, les transformations, mais aussi les formes de résistance culturelle.
Je me suis rappelé les villages comme Chamula, où je n’osais franchir le seuil des églises, les communautés que j’observais à distance. Ce film m’y donne accès avec respect et sensibilité. Merci Humberto Gómez Pérez.
Sylvie Lapointe
Filmmaker
Ce film propose une plongée émique rare au cœur des pratiques rituelles d’une communauté du Chiapas, révélant de l’intérieur les systèmes symboliques, sociaux et politiques qui la composent. Ce ne sont plus des regards extérieurs qui observent, mais des voix issues de la culture elle-même qui guident le récit, qui incarnent les gestes et les savoirs.
Les rites religieux deviennent ici des révélateurs puissants des visions du monde, des liens à la vie, à la mort, au sacré, au temps, au corps. Ils rendent visibles les formes de cohésion, les hiérarchies, les engagements, les liens au vivant et aux ancêtres. Comme spectateur·trice, on ne saisit pas tout, mais on ressent profondément. On regarde et on écoute, en silence.
À travers ces scènes collectives, émergent aussi des interrogations universelles : que laissons-nous à nos enfants? Comment traditions et modernité s’entrelacent-elles? Le film révèle les tensions, les transformations, mais aussi les formes de résistance culturelle.
Je me suis rappelé les villages comme Chamula, où je n’osais franchir le seuil des églises, les communautés que j’observais à distance. Ce film m’y donne accès avec respect et sensibilité. Merci Humberto Gómez Pérez.
Sylvie Lapointe
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