Autour du fleuve Amur, la montagne et ses forêts recèlent des trésors vivants, accessibles seulement à ceux et celles qui respectent les forces qui circulent dans les lieux sacrés. Pour retrouver ce dont on recherche, il faut des rites et des offrandes pour les esprits gardiens du ciel et de la terre, mais plus important encore, un cœur en toute sérénité. Une réinterprétation animée d’une ancienne légende fondatrice des peuples Jürchens du 13e siècle.
Réalisateur | Tigris Alt Sakda |
Acteur | Jason Todd |
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Tigris Alt Sakda, animatrice montréalaise d’origine mandchoue, investigue et réinterprète une légende de son passé. Les Jürchens, peuple autochtone du nord-est de la Chine aujourd’hui disparu, largement considérés comme étant les ancêtres des Mandchoues, sont au cœur de ce court-métrage d’animation fantasmagorique aux milles et une couleurs, milles et une nuances.
Pour reprendre les mots de l’artiste: «Il y a toute cette idée selon laquelle on peut comprendre l’histoire à travers les espèces végétales et animales [qui peuplent un territoire donné]. Elles peuvent nous en apprendre sur des interactions politiques et géographiques complexes en éludant les conceptions contemporaines de territoires et de cultures.»
Partant de cette réflexion, c’est au travers du ginseng, une plante dont les Jürchens maîtrisaient la culture, que Tigris nous plonge dans l’univers de ses ancêtres. Par le fait même, elle participe à la diffusion d’un discours nouveau, décolonisé, et qui s’inscrit en marge de l’hégémonie culturelle des Hans en Chine. Car, oui, le «peuple chinois» n’est rien de moins que la somme de 56 ethnies différentes.
Jason Todd
Directeur artistique
Tënk
Tigris Alt Sakda, animatrice montréalaise d’origine mandchoue, investigue et réinterprète une légende de son passé. Les Jürchens, peuple autochtone du nord-est de la Chine aujourd’hui disparu, largement considérés comme étant les ancêtres des Mandchoues, sont au cœur de ce court-métrage d’animation fantasmagorique aux milles et une couleurs, milles et une nuances.
Pour reprendre les mots de l’artiste: «Il y a toute cette idée selon laquelle on peut comprendre l’histoire à travers les espèces végétales et animales [qui peuplent un territoire donné]. Elles peuvent nous en apprendre sur des interactions politiques et géographiques complexes en éludant les conceptions contemporaines de territoires et de cultures.»
Partant de cette réflexion, c’est au travers du ginseng, une plante dont les Jürchens maîtrisaient la culture, que Tigris nous plonge dans l’univers de ses ancêtres. Par le fait même, elle participe à la diffusion d’un discours nouveau, décolonisé, et qui s’inscrit en marge de l’hégémonie culturelle des Hans en Chine. Car, oui, le «peuple chinois» n’est rien de moins que la somme de 56 ethnies différentes.
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