Enracinée dans la tradition, l'adoption est une réalité que toutes les familles inuites ont connue. Dans la culture inuite, l'adoption d'un enfant d'un parent, d'un ami ou d'une connaissance est pratique courante. Ce documentaire explore les relations familiales à travers l'histoire personnelle de femmes qui ont vécu l'adoption d'une manière ou d'une autre.
Réalisateur | Mary Kunuk |
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Invitation à considérer les différentes facettes – ainsi que la prégnance – de l’adoption au sein de la culture inuite, Marie-Hélène Cousineau articule, en collaboration avec Mary Kunuk, sa propre expérience avec divers récits et vécus de femmes. Suivant le même schéma que les connexions révélées par la toile tissée par ces femmes, leurs paroles mettent en lumière la complexité et la diversité des liens générés par le processus adoptif chez les Inuits. Ici, l’adoption n’est pas synonyme de scission et de non-dits, elle ne se calque par sur un modèle unilatéral de la maternité, elle est génératrice de nouvelles relations, remodèle l’unité familiale sans nécessairement impliquer son ablation. Unakuluk, cher petit nous renvoie aussi subtilement à la force des normes et préconceptions intériorisées vis-à-vis de ce sujet parfois sensible, voire tabou, et à la nature des relations, finalement très peu remises en question, qu’il instaure dans nos sociétés. Familles biologiques, adopté.e.s, adoptant.e.s, les propos de ces protagonistes auxquels se mêlent ceux de la cinéaste jouent, à travers leur diversité et leur intimité, le rôle de guide et cristallisent l’importance de l’adoption dans le vécu et les représentations familiales des Inuits.
Yulia Kaiava
Assistante éditoriale de Tënk
Invitation à considérer les différentes facettes – ainsi que la prégnance – de l’adoption au sein de la culture inuite, Marie-Hélène Cousineau articule, en collaboration avec Mary Kunuk, sa propre expérience avec divers récits et vécus de femmes. Suivant le même schéma que les connexions révélées par la toile tissée par ces femmes, leurs paroles mettent en lumière la complexité et la diversité des liens générés par le processus adoptif chez les Inuits. Ici, l’adoption n’est pas synonyme de scission et de non-dits, elle ne se calque par sur un modèle unilatéral de la maternité, elle est génératrice de nouvelles relations, remodèle l’unité familiale sans nécessairement impliquer son ablation. Unakuluk, cher petit nous renvoie aussi subtilement à la force des normes et préconceptions intériorisées vis-à-vis de ce sujet parfois sensible, voire tabou, et à la nature des relations, finalement très peu remises en question, qu’il instaure dans nos sociétés. Familles biologiques, adopté.e.s, adoptant.e.s, les propos de ces protagonistes auxquels se mêlent ceux de la cinéaste jouent, à travers leur diversité et leur intimité, le rôle de guide et cristallisent l’importance de l’adoption dans le vécu et les représentations familiales des Inuits.
Yulia Kaiava
Assistante éditoriale de Tënk
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