Après Mexico 1975 et Copenhague 1980, les Nations unies font le choix du Kenya pour la 3e Conférence mondiale sur les femmes. Parallèlement à la Conférence officielle des États de juillet 1985 se tient le Forum des organisations non-gouvernementales (O.N.G.), auquel participent 12 000 femmes. Pendant dix jours, sur le campus de l’Université, elles se rencontrent pour débattre des questions de politique générale et féministe : paix, développement, apartheid, lesbianisme, violences et mutilations sexuelles, Israël/Palestine, etc.
Réalisateur | Françoise Dasques |
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Une petite équipe composée de la réalisatrice, de Perinne Rouillon au son et d’Anne Faisandier à l’image se rend au Kenya à l’invitation du Centre Simone de Beauvoir pour rendre compte du bouillonnement et de la force de propositions de ce rassemblement inédit.
Le Forum des ONG est une réponse politique à la conférence officielle de l’ONU et à sa routine en créant un lieu de débats autour d’expériences, de projets et de luttes à mener. C’est aussi l’expression du féminisme transnational. Le choix du Kenya permet également aux femmes des pays de la région de participer. Celles-ci dénoncent la non prise en compte du rôle économique des femmes et soulignent la faiblesse ou la non-existence des mesures gouvernementales depuis la conférence de l’ONU en 1975 ainsi que l’absence des femmes dans les instances de décision. La question de l’oppression spécifique des femmes non occidentales y sera soulignée par Angela Davis notamment. Les ateliers des mouvements de femmes lesbiennes seront également un des temps fort de cette rencontre.
Nicole Fernández Ferrer
Déléguée générale du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir
avec l’aide d’Anne-Laure Berteau
Une petite équipe composée de la réalisatrice, de Perinne Rouillon au son et d’Anne Faisandier à l’image se rend au Kenya à l’invitation du Centre Simone de Beauvoir pour rendre compte du bouillonnement et de la force de propositions de ce rassemblement inédit.
Le Forum des ONG est une réponse politique à la conférence officielle de l’ONU et à sa routine en créant un lieu de débats autour d’expériences, de projets et de luttes à mener. C’est aussi l’expression du féminisme transnational. Le choix du Kenya permet également aux femmes des pays de la région de participer. Celles-ci dénoncent la non prise en compte du rôle économique des femmes et soulignent la faiblesse ou la non-existence des mesures gouvernementales depuis la conférence de l’ONU en 1975 ainsi que l’absence des femmes dans les instances de décision. La question de l’oppression spécifique des femmes non occidentales y sera soulignée par Angela Davis notamment. Les ateliers des mouvements de femmes lesbiennes seront également un des temps fort de cette rencontre.
Nicole Fernández Ferrer
Déléguée générale du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir
avec l’aide d’Anne-Laure Berteau
FR - La Conférence des Femmes. Nairobi 85