Léa Roback, sa vie, son action, son engagement. À travers les « lumières » d’une militante québécoise juive, Léa Roback, féministe, syndicaliste, pacifiste et communiste, *Des lumières dans la grande noirceur* propose une vision moderniste de l’histoire du Québec, du début du XXe siècle jusqu’aux années duplessistes de la Grande Noirceur.
Réalisateur | Sophie Bissonnette |
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« À Léa, qui aura 97 ans en l’an 2000. » Ainsi débute le portrait de Sophie Bissonnette consacré à cette figure - lumineuse - de l’ombre, militante communiste juive dans le Québec clérical et antisémite des années 30. Eh bien, cette très grande dame nous a quitté-e-s en août 2000, traversant le siècle et y disséminant des germes de changements, de solidarités et de luttes avec une énergie hors du commun qui transparaît dans le film, quand bien même Léa était alors âgée de 87 ans. Son récit de vie est haletant ; née de parents juifs polonais, élevée à Québec dans une famille nombreuse, pauvre, mais cultivée, elle travaille à Montréal et New York, puis multiplie les voyages, s'installant à Berlin en 1929, où elle se politise définitivement et rejoint le Parti communiste. Elle revient au Québec en 1932, la situation devenant extrêmement dangereuse pour les Juifs et les communistes, et se lance dans le militantisme. La dépression économique perdure et les conditions de vie de la classe ouvrière sont terribles. Léa Broback participe à l’instauration de syndicats entre autres dans l’industrie du textile…
Voici un tout petit morceau de sa vie, question de vous mettre en appétit et de vous donner l’envie de découvrir l’incroyable destin de cette femme de tous les combats. Sophie Bissonnette nous offre avec ce film un cadeau inestimable, permettant de découvrir tout un pan d’un Québec méconnu, internationaliste, avant-gardiste et révolutionnaire et de révéler les rôles majeurs tenus par des femmes d’exception, autant Léa Broback que son amie Madeleine Parent, que les travailleuses anonymes qui ont lutté à l’époque. Un électrochoc pour l’action et la solidarité !
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
« À Léa, qui aura 97 ans en l’an 2000. » Ainsi débute le portrait de Sophie Bissonnette consacré à cette figure - lumineuse - de l’ombre, militante communiste juive dans le Québec clérical et antisémite des années 30. Eh bien, cette très grande dame nous a quitté-e-s en août 2000, traversant le siècle et y disséminant des germes de changements, de solidarités et de luttes avec une énergie hors du commun qui transparaît dans le film, quand bien même Léa était alors âgée de 87 ans. Son récit de vie est haletant ; née de parents juifs polonais, élevée à Québec dans une famille nombreuse, pauvre, mais cultivée, elle travaille à Montréal et New York, puis multiplie les voyages, s'installant à Berlin en 1929, où elle se politise définitivement et rejoint le Parti communiste. Elle revient au Québec en 1932, la situation devenant extrêmement dangereuse pour les Juifs et les communistes, et se lance dans le militantisme. La dépression économique perdure et les conditions de vie de la classe ouvrière sont terribles. Léa Broback participe à l’instauration de syndicats entre autres dans l’industrie du textile…
Voici un tout petit morceau de sa vie, question de vous mettre en appétit et de vous donner l’envie de découvrir l’incroyable destin de cette femme de tous les combats. Sophie Bissonnette nous offre avec ce film un cadeau inestimable, permettant de découvrir tout un pan d’un Québec méconnu, internationaliste, avant-gardiste et révolutionnaire et de révéler les rôles majeurs tenus par des femmes d’exception, autant Léa Broback que son amie Madeleine Parent, que les travailleuses anonymes qui ont lutté à l’époque. Un électrochoc pour l’action et la solidarité !
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
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