Documentaire sur quatre personnages qui furent au début des années 70 les acteurs d'une période mouvementée d'affirmation nationale au Québec : Pierre Vallières, Charles Gagnon, Francis Simard et Robert Comeau. Regard sur leur engagement social et politique sur fond de séquences d'archives et de chansons de Plume Latraverse.
Réalisateur | Jean-Daniel Lafond |
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Dans les échanges entre Pierre Vallières et Charles Gagnon, on sent les tiraillements de la gauche québécoise. Les deux hommes se respectent, ont de l'amitié l'un pour l'autre, mais leurs positions idéologiques sont devenues inconciliables. Ce film est d'autant plus intéressant qu'ils ont été les deux grands penseurs du FLQ.
Il est regrettable que Francis Simard ait un rôle aussi effacé. Sauf à la toute fin du film, il est en quelque sorte un personnage de soutien. Dans les échanges entre lui et Pierre Vallières, mêmes positions idéologiques inconciliables qu'entre Pierre Vallières et Charles Gagnon.
Un regret : lors du référendum de 1980, Charles Gagnon et le mouvement En lutte !, qu'il avait fondé, ont refusé d'appuyer le « oui » selon l'argument que, dans un Québec souverain dirigé par le Parti québécois, la classe ouvrière subirait la même domination qu'avec le fédéralisme canadien. Malheureusement, le sujet n'est pas abordé.
Jean-Pierre Masse
Cinéaste
Dans les échanges entre Pierre Vallières et Charles Gagnon, on sent les tiraillements de la gauche québécoise. Les deux hommes se respectent, ont de l'amitié l'un pour l'autre, mais leurs positions idéologiques sont devenues inconciliables. Ce film est d'autant plus intéressant qu'ils ont été les deux grands penseurs du FLQ.
Il est regrettable que Francis Simard ait un rôle aussi effacé. Sauf à la toute fin du film, il est en quelque sorte un personnage de soutien. Dans les échanges entre lui et Pierre Vallières, mêmes positions idéologiques inconciliables qu'entre Pierre Vallières et Charles Gagnon.
Un regret : lors du référendum de 1980, Charles Gagnon et le mouvement En lutte !, qu'il avait fondé, ont refusé d'appuyer le « oui » selon l'argument que, dans un Québec souverain dirigé par le Parti québécois, la classe ouvrière subirait la même domination qu'avec le fédéralisme canadien. Malheureusement, le sujet n'est pas abordé.
Jean-Pierre Masse
Cinéaste