Un film musical sur une chanson des Folles Alliées illustrant les insultes inadmissibles faites au corps et à l’intellect féminins : harcèlement sexuel, publicités et vidéoclips sexistes, pornographie, violence conjugale, viol.
Réalisateur | Nicole Giguère |
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C’est un véritable flash-back dans les années 1980 que nous fait vivre le vidéoclip docu-fictif Les femmes me touchent. Il valide aussi le célèbre adage : « plus ça change, plus c’est pareil. » Pour le concours Vidéotour, l’équipe de Vidéo Femmes, dirigée par Nicole Giguère, devait produire une œuvre sur le thème de l’insulte. Nicole a souhaité mettre en image, sur une pièce musicale des Folles Alliées, les violences « ordinaires » auxquelles sont confrontées de nombreuses femmes, de tous âges, de tous horizons.
Utilisant un habile mélange d’archives et de mise en scène, l’œuvre évoque des thèmes et des émotions complexes tels que la peur, la honte, la violence conjugale, le harcèlement de rue, le viol, l’hypersexualisation et les rapports de domination. Mais pas que… puisqu’il est aussi question, par opposition, de la force des femmes qui résistent, qui s’opposent, qui ont le courage de partir pour briser le cycle de la violence. N’oublions pas non plus le courage des femmes derrière la caméra qui, bien avant #MeToo, ont osé aborder ces sujets tabous. On restera définitivement marqué par l’image de la « femme bicyc’ à gaz »… Comme dans la chanson : « La honte est un sentiment qui ne se partage pas. » Mais elle est moins difficile à porter en nous supportant entre nous, touché·e·s par la réalité des autres.
Martine Asselin
Cinéaste
C’est un véritable flash-back dans les années 1980 que nous fait vivre le vidéoclip docu-fictif Les femmes me touchent. Il valide aussi le célèbre adage : « plus ça change, plus c’est pareil. » Pour le concours Vidéotour, l’équipe de Vidéo Femmes, dirigée par Nicole Giguère, devait produire une œuvre sur le thème de l’insulte. Nicole a souhaité mettre en image, sur une pièce musicale des Folles Alliées, les violences « ordinaires » auxquelles sont confrontées de nombreuses femmes, de tous âges, de tous horizons.
Utilisant un habile mélange d’archives et de mise en scène, l’œuvre évoque des thèmes et des émotions complexes tels que la peur, la honte, la violence conjugale, le harcèlement de rue, le viol, l’hypersexualisation et les rapports de domination. Mais pas que… puisqu’il est aussi question, par opposition, de la force des femmes qui résistent, qui s’opposent, qui ont le courage de partir pour briser le cycle de la violence. N’oublions pas non plus le courage des femmes derrière la caméra qui, bien avant #MeToo, ont osé aborder ces sujets tabous. On restera définitivement marqué par l’image de la « femme bicyc’ à gaz »… Comme dans la chanson : « La honte est un sentiment qui ne se partage pas. » Mais elle est moins difficile à porter en nous supportant entre nous, touché·e·s par la réalité des autres.
Martine Asselin
Cinéaste