Stendali


Image de couverture Stendali

Jusqu’à il y a peu de temps, à Martano, dans la région des Pouilles dans le sud de l’Italie, la veillée mortuaire se faisait à domicile pour les femmes - à qui il était défendu d’assister à l’enterrement - en présence des pleureuses professionnelles. Ce documentaire de Cecilia Mangini sur les rites mortuaires pose un regard sur la féminité dans sa dimension expressive et émotive. L’éloge funèbre, sous forme d’un chant scandé en griko (dialecte de la région), est traduit dans un registre hautement poétique par Pier Paolo Pasolini, collaborateur fréquent de la cinéaste.

Multi-supports

Produit indisponible

Réalisateur

Cecilia Mangini

Partager sur

Un groupe de femmes vêtues de noir pleure un jeune défunt : la lamentation fait partie d’un rituel bien précis. Il s’agit de l’unique témoignage cinématographique de l’ancien rite, désormais disparu, du chant funèbre en griko, inspiré de la leçon du cinéma soviétique d’avant-garde et des œuvres de l’ethnologue Ernesto De Martino.


Une « mise en scène » de la réalité à l’impact visuel et sonore extraordinaire, obtenu en ébranlant l'objectivité du plan fixe et en multipliant les points de vue et les détails. Le montage pressant accompagne l'intensité du rituel dans un crescendo tourbillonnant, entrelaçant les images, les paroles du commentaire signé par Pier Paolo Pasolini et l'extraordinaire bande originale composée par Egisto Macchi.


Des visages comme des pierres, des gestes très anciens et l'exorcisme de la mort donnent vie à un tableau sans égal dans le cinéma documentaire contemporain. Ici, la forme visuelle baigne dans le rituel, prend son apparence, absorbe la charge émotionnelle du texte écrit par Pasolini.



Paolo Pisanelli
Cinéaste et collaborateur de Cecilia Mangini

  • Année 1959
  • Pays Italie
  • Durée 11
  • Producteur Vette Filmitalia, Archivo Cinema del Reale
  • Langue Italien
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court À l'époque, en Italie, la veillée mortuaire se faisait à domicile pour les femmes, dont la présence était interdite aux enterrements.
  • Compositeur Egisto Macchi
  • Mention festival
  • Programmateur Paolo Pisanelli, Marina Mazzotti|Cinéaste et collaborateur de Cecilia Mangini, Programmatrice (FIFF et FIDÉ) et amie de Cecilia;
  • Feministe equitable

Un groupe de femmes vêtues de noir pleure un jeune défunt : la lamentation fait partie d’un rituel bien précis. Il s’agit de l’unique témoignage cinématographique de l’ancien rite, désormais disparu, du chant funèbre en griko, inspiré de la leçon du cinéma soviétique d’avant-garde et des œuvres de l’ethnologue Ernesto De Martino.


Une « mise en scène » de la réalité à l’impact visuel et sonore extraordinaire, obtenu en ébranlant l'objectivité du plan fixe et en multipliant les points de vue et les détails. Le montage pressant accompagne l'intensité du rituel dans un crescendo tourbillonnant, entrelaçant les images, les paroles du commentaire signé par Pier Paolo Pasolini et l'extraordinaire bande originale composée par Egisto Macchi.


Des visages comme des pierres, des gestes très anciens et l'exorcisme de la mort donnent vie à un tableau sans égal dans le cinéma documentaire contemporain. Ici, la forme visuelle baigne dans le rituel, prend son apparence, absorbe la charge émotionnelle du texte écrit par Pasolini.



Paolo Pisanelli
Cinéaste et collaborateur de Cecilia Mangini

  • Année 1959
  • Pays Italie
  • Durée 11
  • Producteur Vette Filmitalia, Archivo Cinema del Reale
  • Langue Italien
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court À l'époque, en Italie, la veillée mortuaire se faisait à domicile pour les femmes, dont la présence était interdite aux enterrements.
  • Compositeur Egisto Macchi
  • Mention festival
  • Programmateur Paolo Pisanelli, Marina Mazzotti|Cinéaste et collaborateur de Cecilia Mangini, Programmatrice (FIFF et FIDÉ) et amie de Cecilia;
  • Feministe equitable

Produit ajouté au panier

Mode :

Expire le :

loader waiting image
loader waiting image