Afin de mieux comprendre les relations complexes qui existent entre Autochtones et non-Autochtones, Mélanie et Olivier ont décidé de parcourir à vélo la Côte-Nord, sans se douter que leur quête identitaire les ferait valser entre eux-mêmes et le bout du monde. De rencontres fortuites en rencontres programmées, leur route croisera celle, surprenante, d’un Innu parti à la recherche de ses ancêtres en Normandie et la démarche bouleversante de la sœur du caporal Lemay, tué lors de la crise d’Oka en 90.
Réalisateur | Mélanie Carrier & Olivier Higgins |
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«La vie ne réside pas dans les molécules, mais dans les liens qui les unissent entre elles.»
Québékoisie s’ouvre sur cette citation du grand pionnier de la biologie moléculaire Linus Pauling, prix Nobel de chimie pour ses travaux sur la nature des liaisons chimiques et leur application pour mettre en évidence la structure des composés complexes; mais aussi prix Nobel de la paix pour son opposition aux armes nucléaires et aux guerres comme moyen de résoudre des conflits internationaux. Comme quoi s’intéresser à la nature même du vivre-ensemble dans l’infiniment petit peut nous amener à s’impliquer pour améliorer le sort commun de toute l’humanité.
Les mots de Pauling trouveront écho tout au long de ce documentaire engagé de Carrier et Higgins, mettant les relations au centre du récit. Car pour le duo de cinéastes, une prise de conscience amène toujours une prise d’action: prendre la route, aller à la rencontre du monde et s’intéresser aux réalités d’autrui. En somme, filmer et écouter pour combattre l’obscurantisme. Québékoisie nous confronte d’ailleurs dès le départ à la question des préjugés envers les Premières Nations dans une scène insoutenable où un passant déclame avec la plus grande transparence des propos racistes d’une ignorance crasse. Une réalité encore très présente qu’il faut absolument montrer pour mieux décrier – comme l’actualité nous l’a tristement rappelé tout récemment. Il est grand temps de déboulonner les mythes fondateurs qui perpétuent ces mensonges et lutter contre une homogénéisation stérile des cultures.
Un film qui nous laisse avec une envie irrépressible de mieux écouter pour tout rebâtir.
Jason Burnham
Assistant à la programmation de Tënk
«La vie ne réside pas dans les molécules, mais dans les liens qui les unissent entre elles.»
Québékoisie s’ouvre sur cette citation du grand pionnier de la biologie moléculaire Linus Pauling, prix Nobel de chimie pour ses travaux sur la nature des liaisons chimiques et leur application pour mettre en évidence la structure des composés complexes; mais aussi prix Nobel de la paix pour son opposition aux armes nucléaires et aux guerres comme moyen de résoudre des conflits internationaux. Comme quoi s’intéresser à la nature même du vivre-ensemble dans l’infiniment petit peut nous amener à s’impliquer pour améliorer le sort commun de toute l’humanité.
Les mots de Pauling trouveront écho tout au long de ce documentaire engagé de Carrier et Higgins, mettant les relations au centre du récit. Car pour le duo de cinéastes, une prise de conscience amène toujours une prise d’action: prendre la route, aller à la rencontre du monde et s’intéresser aux réalités d’autrui. En somme, filmer et écouter pour combattre l’obscurantisme. Québékoisie nous confronte d’ailleurs dès le départ à la question des préjugés envers les Premières Nations dans une scène insoutenable où un passant déclame avec la plus grande transparence des propos racistes d’une ignorance crasse. Une réalité encore très présente qu’il faut absolument montrer pour mieux décrier – comme l’actualité nous l’a tristement rappelé tout récemment. Il est grand temps de déboulonner les mythes fondateurs qui perpétuent ces mensonges et lutter contre une homogénéisation stérile des cultures.
Un film qui nous laisse avec une envie irrépressible de mieux écouter pour tout rebâtir.
Jason Burnham
Assistant à la programmation de Tënk
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