« L’ampleur d’une aventure se mesure par ce que l’on en retire ». Québec, Canada. Lors du solstice d’été, des jeunes Autochtones des Nations innue et huronne-wendat et des jeunes Québécois s’unissent pour parcourir le sentier des Jésuites, un chemin ancestral d’eau et de terre de 310 km reliant le lac Saint-Jean à Québec. Certains partent sur la trace de leurs ancêtres, d’autres pour vivre une expérience unique en nature ou encore par pur défi personnel. Une seule certitude : tout au long de ces 21 jours d’aventure, ils devront apprendre à mieux se connaître et aller au-delà des préjugés. Des rires aux silences, des témoignages aux moments d’introspection, du rigodon à la banique, la simple rencontre porte en elle l’espoir d’apprendre à mieux vivre ensemble.
Réalisateur | Mélanie Carrier & Olivier Higgins |
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Avec ce deuxième opus, Mélanie Carrier et Olivier Higgins ramènent leur caméra au pays et poursuivent dans la même veine que pour leur précédente œuvre. Il s’agit encore une fois d’un parcours initiatique où des êtres seront confrontés à leurs limites, et une fois de plus en allant à la rencontre de l’Autre. Cette fois, par contre, ils s’intéressent aux complexes relations entre Autochtones et non-Autochtones. Les trois nations conviées, innue, huronne-wendat et québécoise, partent sur les bases tronquées des a priori. Au fil des épreuves, des moustiques, de la pluie et des efforts physiques, les langues se délient, les barrières tombent et les cœurs se lient. Portés à la fois par la conscience historique du territoire qu’ils traversent et par la fierté de ce qu’ils accomplissent, les jeunes témoignent de la grandeur du moment. Les amitiés qui se sont tissées forment comme un filet de protection qui suivra les jeunes longtemps après leur parcours. On se surprend à rêver de vastes rencontres entre nations, où les gens échangeraient, riraient, apprendraient les uns des autres, avec comme seuls murs des horizons naturels et la voûte étoilée.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
Avec ce deuxième opus, Mélanie Carrier et Olivier Higgins ramènent leur caméra au pays et poursuivent dans la même veine que pour leur précédente œuvre. Il s’agit encore une fois d’un parcours initiatique où des êtres seront confrontés à leurs limites, et une fois de plus en allant à la rencontre de l’Autre. Cette fois, par contre, ils s’intéressent aux complexes relations entre Autochtones et non-Autochtones. Les trois nations conviées, innue, huronne-wendat et québécoise, partent sur les bases tronquées des a priori. Au fil des épreuves, des moustiques, de la pluie et des efforts physiques, les langues se délient, les barrières tombent et les cœurs se lient. Portés à la fois par la conscience historique du territoire qu’ils traversent et par la fierté de ce qu’ils accomplissent, les jeunes témoignent de la grandeur du moment. Les amitiés qui se sont tissées forment comme un filet de protection qui suivra les jeunes longtemps après leur parcours. On se surprend à rêver de vastes rencontres entre nations, où les gens échangeraient, riraient, apprendraient les uns des autres, avec comme seuls murs des horizons naturels et la voûte étoilée.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
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