Entre Parc-Extension et la ville de Mont-Royal, une cicatrice dans l'espace crée une étrange dichotomie entre deux voisinages.
Réalisateur | Eli Jean Tahchi |
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Créé dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal, ce court documentaire d’Eli Jean Tahchi met en évidence les divisions implicites créées notamment par l’urbanisme. C’est un travail d’une grande finesse que de rendre compte du clivage entre les classes sociales en si peu de mots.
En adoptant un point de vue aérien, le réalisateur Eli Jean Tahchi décortique les failles de l’urbanisme dans une observation sociologique, sensible et artistique des interstices de Montréal, dévoilant sans recourir aux discours les clivages implicites entre les classes sociales. Les images témoignent d’une injustice flagrante. L’utilisation du diptyque accentue l’absurdité du fossé social créé par le plan d’urbanisme de la ville et souligne les similitudes dans ces réalités que tout semble opposer. Ce constat se confirme lorsque l’image n’est pas scindée, évoquant des endroits où tous peuvent se sentir chez eux. À l’ère où la crise du logement et la gentrification sévissent dans les grandes villes du Québec et pratiquement partout à travers le monde, Des voisins dans ma cour se positionne comme un film à la fois personnel, identitaire, social, et franchement d’actualité.
Morgane Ferrero et Mélissa Bouchard
Programmatrices de REGARD
Créé dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal, ce court documentaire d’Eli Jean Tahchi met en évidence les divisions implicites créées notamment par l’urbanisme. C’est un travail d’une grande finesse que de rendre compte du clivage entre les classes sociales en si peu de mots.
En adoptant un point de vue aérien, le réalisateur Eli Jean Tahchi décortique les failles de l’urbanisme dans une observation sociologique, sensible et artistique des interstices de Montréal, dévoilant sans recourir aux discours les clivages implicites entre les classes sociales. Les images témoignent d’une injustice flagrante. L’utilisation du diptyque accentue l’absurdité du fossé social créé par le plan d’urbanisme de la ville et souligne les similitudes dans ces réalités que tout semble opposer. Ce constat se confirme lorsque l’image n’est pas scindée, évoquant des endroits où tous peuvent se sentir chez eux. À l’ère où la crise du logement et la gentrification sévissent dans les grandes villes du Québec et pratiquement partout à travers le monde, Des voisins dans ma cour se positionne comme un film à la fois personnel, identitaire, social, et franchement d’actualité.
Morgane Ferrero et Mélissa Bouchard
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