Comment comprendre un passé violent? Né en Somalie, Abdi est maintenant créateur de meubles. Aidé de Douwe, son voisin cinéaste, il replonge dans son ancienne vie marquée par la guerre et la criminalité. Par des reconstitutions prenant place dans un studio d’effets spéciaux, Abdi et Douwe se lancent dans une enquête au cœur d’une histoire douloureuse, tout en se questionnant sur le processus de création.
Réalisateur | Douwe Dijkstra |
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L’expression de la créativité prend tout son sens dans ce court métrage qui a remporté le Prix du meilleur documentaire de la 27e édition du Festival REGARD, notamment pour sa charge sociale, humaine, cinématographique, politique et poétique, puis pour sa profondeur et son accomplissement artistique unique.
Coup de cœur unanime du comité de sélection, du jury et des festivaliers, le court métrage Mon voisin Abdi témoigne de l’importance de la créativité pour transcender la laideur du monde. Dans un exercice de cocréation artistique, le film rapproche deux trajectoires de vie qu’apparemment tout oppose et met en évidence l’importance du processus artistique dans la construction d’un récit. La position du réalisateur face à son sujet est nuancée et questionnée par la place accordée à Abdi dans la construction et la mise en scène de son propre récit. À travers les prouesses techniques et esthétiques provoquées notamment par l’habile alliage des différents médiums, on assiste d’abord et avant tout à la construction d’une amitié forte; une rencontre humaine.
Morgane Ferrero et Mélissa Bouchard
Programmatrices de REGARD
L’expression de la créativité prend tout son sens dans ce court métrage qui a remporté le Prix du meilleur documentaire de la 27e édition du Festival REGARD, notamment pour sa charge sociale, humaine, cinématographique, politique et poétique, puis pour sa profondeur et son accomplissement artistique unique.
Coup de cœur unanime du comité de sélection, du jury et des festivaliers, le court métrage Mon voisin Abdi témoigne de l’importance de la créativité pour transcender la laideur du monde. Dans un exercice de cocréation artistique, le film rapproche deux trajectoires de vie qu’apparemment tout oppose et met en évidence l’importance du processus artistique dans la construction d’un récit. La position du réalisateur face à son sujet est nuancée et questionnée par la place accordée à Abdi dans la construction et la mise en scène de son propre récit. À travers les prouesses techniques et esthétiques provoquées notamment par l’habile alliage des différents médiums, on assiste d’abord et avant tout à la construction d’une amitié forte; une rencontre humaine.
Morgane Ferrero et Mélissa Bouchard
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