Le studio de Klaus Rinke à Los Angeles déborde d'un jardin de cactus d'un autre monde. Le cactus – une plante fermement ancrée dans le zeitgeist horticole – est une obsession de toute une vie pour l'artiste énigmatique dont la carrière en tant qu'artiste conceptuel pionnier s'étend sur plus de six décennies. Des images saisissantes du jardin de cactus révèlent une géométrie cachée surréaliste et mettent en lumière les façons étranges dont les cactus et les humains s'expriment et coexistent.
Réalisateur | Double Solitaire (Tony Blahd & Lydia Fine) |
Acteur | Le Festival REGARD |
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Présenté dans la section Arts et Essai de REGARD en 2024, The Cactus of Klaus nous plonge dans l’univers fascinant de Klaus Rinke, artiste conceptuel avant-gardiste, à la personnalité excentrique. Ce vieil Allemand de 82 ans, au franc-parler inébranlable qui fascine autant qu’il amuse, nous partage sa vision philosophique de la vie, de l’art et du temps qui passe. À travers une mise en scène minutieuse, ce court métrage nous propose une exploration sensorielle où la matière, le temps, la nature et la création dialoguent dans une harmonie hypnotisante. Le rythme du montage, les plans macros des cactus, le travail des images d’archives, soutenus par une bande-son maîtrisée, confèrent au film une atmosphère contemplative, où la répétition, le renouvellement et la continuité deviennent un écho aux aiguilles du temps suspendu au cou de Klaus. Un film qui, sous une apparente légèreté, pose des questions profondes sur la création et la durabilité des œuvres d’art, questionnant ainsi le milieu de l’Art et sa persistance dans le temps. Les cinéastes capturent avec finesse la relation singulière entre l’homme et ses sculptures épineuses, témoins silencieux de ses réflexions philosophiques, dont l'existence et l’évolution persisteront au-delà de sa propre vie.
Morgane Ferrero
Programmatrice au Festival REGARD
Présenté dans la section Arts et Essai de REGARD en 2024, The Cactus of Klaus nous plonge dans l’univers fascinant de Klaus Rinke, artiste conceptuel avant-gardiste, à la personnalité excentrique. Ce vieil Allemand de 82 ans, au franc-parler inébranlable qui fascine autant qu’il amuse, nous partage sa vision philosophique de la vie, de l’art et du temps qui passe. À travers une mise en scène minutieuse, ce court métrage nous propose une exploration sensorielle où la matière, le temps, la nature et la création dialoguent dans une harmonie hypnotisante. Le rythme du montage, les plans macros des cactus, le travail des images d’archives, soutenus par une bande-son maîtrisée, confèrent au film une atmosphère contemplative, où la répétition, le renouvellement et la continuité deviennent un écho aux aiguilles du temps suspendu au cou de Klaus. Un film qui, sous une apparente légèreté, pose des questions profondes sur la création et la durabilité des œuvres d’art, questionnant ainsi le milieu de l’Art et sa persistance dans le temps. Les cinéastes capturent avec finesse la relation singulière entre l’homme et ses sculptures épineuses, témoins silencieux de ses réflexions philosophiques, dont l'existence et l’évolution persisteront au-delà de sa propre vie.
Morgane Ferrero
Programmatrice au Festival REGARD
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