Au village Kuikuro d'Ipatse, dans le Haut Xingu, une vieille femme sent qu'elle va bientôt mourir. Elle souhaite chanter et danser une dernière fois lors du Jamurikumalu, un rituel auquel participent toutes les femmes des villages environnants. Les répétitions commencent.
Réalisateurs | Carlos Fausto, Takuma Kuikuro |
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Dans la région brésilienne du Alto Xingu, un homme craint la mort imminente de sa femme, une aînée du village. Pour qu'elle puisse chanter une dernière fois, il demande à leur neveu d'organiser le Jamurikumalu, un grand rituel féminin. Les femmes du groupe se mobilisent, mais l'unique chanteuse sur place qui connaît les paroles des chansons est malade à son tour. Brassant la frontière entre documentaire et fiction, As hiper mulheres émane la spontanéité et la bonne humeur à travers des personnages qui se prêtent corps et âme à la proposition cinématographique. En s'éloignant d'une curiosité purement ethnographique, l'œuvre est une immersion dans la vie quotidienne du village, révélant les relations intracommunautaires, la place de l'oralité dans cette culture et l'inquiétude quant à la transmission des traditions qui se perdent entre les générations. Le co-réalisateur Takumã Kuikuro, lui-même membre de cette communauté, a été formé comme cinéaste par le projet Video nas Aldeias. Aujourd'hui, il se positionne comme une des voix autochtones notables du cinéma brésilien.
Le collectif de programmation des RIDM
Dans la région brésilienne du Alto Xingu, un homme craint la mort imminente de sa femme, une aînée du village. Pour qu'elle puisse chanter une dernière fois, il demande à leur neveu d'organiser le Jamurikumalu, un grand rituel féminin. Les femmes du groupe se mobilisent, mais l'unique chanteuse sur place qui connaît les paroles des chansons est malade à son tour. Brassant la frontière entre documentaire et fiction, As hiper mulheres émane la spontanéité et la bonne humeur à travers des personnages qui se prêtent corps et âme à la proposition cinématographique. En s'éloignant d'une curiosité purement ethnographique, l'œuvre est une immersion dans la vie quotidienne du village, révélant les relations intracommunautaires, la place de l'oralité dans cette culture et l'inquiétude quant à la transmission des traditions qui se perdent entre les générations. Le co-réalisateur Takumã Kuikuro, lui-même membre de cette communauté, a été formé comme cinéaste par le projet Video nas Aldeias. Aujourd'hui, il se positionne comme une des voix autochtones notables du cinéma brésilien.
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