_A Bear Named Wojtek_ raconte l’extraordinaire histoire vraie d’un ours brun adopté par des soldats polonais au Levant pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce court métrage d’animation suit le parcours de Wojtek, du désert perse jusqu’au front de la bataille de Monte Cassino, où il devient à la fois soldat et puissant symbole de résilience. À travers le lien indéfectible qu’ils tissent avec Wojtek, les soldats découvrent les valeurs de l’amitié, de l’identité et de la quête d’un sentiment d’appartenance au cœur du chaos de la guerre.
Réalisateur | Iain Gardner |
Acteur | Marco de Blois |
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, des militaires polonais, engagés dans des opérations au Moyen-Orient sous commandement britannique, trouvent un ours et l’adoptent. Quelques années plus tard, en 1944, lors de la bataille de Monte Cassino en Italie, l’animal se révèle être un aide précieux dans le transport des munitions, ce qui lui vaut le titre de héros de guerre. On le place ensuite au zoo d’Édimbourg, en Écosse, où il connait une certaine célébrité. Après avoir ainsi traversé les tumultes du XXe siècle, cet ours prénommé Wojtek décède en 1963. Inspiré d’une histoire vraie, ce film du réalisateur écossais Iain Gardner résonne avec notre actualité, car on peut voir Wojtek comme une allégorie du réfugié. Gardner inscrit le récit dans une quête d’humanité et de paix, racontant avec habileté et émotion cette histoire de guerre. De plus, il revendique thématiquement et esthétiquement l’influence de Frédéric Back, portant notamment une attention documentaire aux traditions. Par exemple, la scène du céilí (un bal traditionnel irlandais et écossais), par sa picturalité, nous ramène nettement à la fête dépeinte dans Crac ! (1981) tout en célébrant l’harmonie et la joie de vivre. Pour affirmer sans ambiguïté cette filiation, Gardner invite Normand Roger, compositeur attitré de Frédéric Back, à signer la musique de A Bear Named Wojtek.
Marco de Blois
Directeur artistique
Sommets du cinéma d’animation
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des militaires polonais, engagés dans des opérations au Moyen-Orient sous commandement britannique, trouvent un ours et l’adoptent. Quelques années plus tard, en 1944, lors de la bataille de Monte Cassino en Italie, l’animal se révèle être un aide précieux dans le transport des munitions, ce qui lui vaut le titre de héros de guerre. On le place ensuite au zoo d’Édimbourg, en Écosse, où il connait une certaine célébrité. Après avoir ainsi traversé les tumultes du XXe siècle, cet ours prénommé Wojtek décède en 1963. Inspiré d’une histoire vraie, ce film du réalisateur écossais Iain Gardner résonne avec notre actualité, car on peut voir Wojtek comme une allégorie du réfugié. Gardner inscrit le récit dans une quête d’humanité et de paix, racontant avec habileté et émotion cette histoire de guerre. De plus, il revendique thématiquement et esthétiquement l’influence de Frédéric Back, portant notamment une attention documentaire aux traditions. Par exemple, la scène du céilí (un bal traditionnel irlandais et écossais), par sa picturalité, nous ramène nettement à la fête dépeinte dans Crac ! (1981) tout en célébrant l’harmonie et la joie de vivre. Pour affirmer sans ambiguïté cette filiation, Gardner invite Normand Roger, compositeur attitré de Frédéric Back, à signer la musique de A Bear Named Wojtek.
Marco de Blois
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