À l’aide de métaphores visuelles ludiques, le film propose une incursion dans un paysage intérieur, une plongée dans le subconscient, mélangeant souvenirs d’enfance et rêves récurrents, entre surréalisme et automatisme.
Réalisateurs | Anne-Marie Bouchard, Anne-Marie Bouchard |
Acteurs | Marco de Blois, Marco de Blois |
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Ce court métrage se situe à la jonction de l’animation, du documentaire, des interventions gravées et peintes sur la pellicule et du found footage. Il évoque des sentiments profonds, presque inexprimables, grâce au talent de sa réalisatrice qui maîtrise parfaitement l’art subtil de combiner ces différentes techniques. Le résultat est époustouflant, captivant, nous transportant dans une forme de contemplation émerveillée. La musique de Lyne Goulet, Martien Bélanger et Frédéric Lebrasseur contribue indéniablement à cimenter le tout, à stimuler l’esprit et à soutenir l’élan poétique. Le « paysage », au sens strict, consiste ici en images de nature : eau, végétaux, minéraux, saisis en gros plan ou en plan d’ensemble, sur lesquels la réalisatrice intervient à l’aide de la gravure pour exprimer une idée ou pour isoler un motif, un peu comme l’avait fait Pierre Hébert dans sa série Lieux et monuments. Cependant, le paysage, qui se dissout selon le titre, peut aussi évoquer de manière métaphorique autant la mémoire que la pellicule. En effet, Anne-Marie Bouchard fait rimer « paysage », « mémoire » et « pellicule » tout en rappelant que le support photochimique, de même que les images enregistrées qu’il contient, est lui-même une sorte de mémoire évanescente. Bien que de nature discrète, Anne-Marie Bouchard est une artiste majeure du cinéma expérimental québécois.
Marco de Blois
Directeur artistique
Sommets du cinéma d’animation
Ce court métrage se situe à la jonction de l’animation, du documentaire, des interventions gravées et peintes sur la pellicule et du found footage. Il évoque des sentiments profonds, presque inexprimables, grâce au talent de sa réalisatrice qui maîtrise parfaitement l’art subtil de combiner ces différentes techniques. Le résultat est époustouflant, captivant, nous transportant dans une forme de contemplation émerveillée. La musique de Lyne Goulet, Martien Bélanger et Frédéric Lebrasseur contribue indéniablement à cimenter le tout, à stimuler l’esprit et à soutenir l’élan poétique. Le « paysage », au sens strict, consiste ici en images de nature : eau, végétaux, minéraux, saisis en gros plan ou en plan d’ensemble, sur lesquels la réalisatrice intervient à l’aide de la gravure pour exprimer une idée ou pour isoler un motif, un peu comme l’avait fait Pierre Hébert dans sa série Lieux et monuments. Cependant, le paysage, qui se dissout selon le titre, peut aussi évoquer de manière métaphorique autant la mémoire que la pellicule. En effet, Anne-Marie Bouchard fait rimer « paysage », « mémoire » et « pellicule » tout en rappelant que le support photochimique, de même que les images enregistrées qu’il contient, est lui-même une sorte de mémoire évanescente. Bien que de nature discrète, Anne-Marie Bouchard est une artiste majeure du cinéma expérimental québécois.
Marco de Blois
Directeur artistique
Sommets du cinéma d’animation
La dissolution du paysage