Ameshkuatan - Les sorties du castor


Image de couverture Ameshkuatan - Les sorties du castor

Sous la tente, des hommes sont réunis autour du feu. Aujourd'hui, ils ont piégé le castor, comme autrefois, selon les vielles méthodes. En le dépouillant, ils se sont rappelés les légendes transmises depuis des générations, les aventures vécues au temps où ils parcouraient la forêt en respectant leurs propres lois. C'était alors qu'ils vivaient au cœur du pays innu, il n'y a pas si longtemps, pourtant.

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Maurice BulbulianMarc Hébert

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Une image de l’horizon blanc, le soleil s’y couche. Une voix de femme : « Autrefois, on chassait toute l’année à l’intérieur des terres. Mais depuis 27 ans, on habite au bord de la mer. » Le chant d’un ancêtre retentit. Son visage en gros plan, filmé en noir et blanc. « C’était mon chant autrefois. Autrefois quand je chassais. » Sa voix haut perchée vibre. Le tambour aussi vibre. Et le spectateur, face à ces images, vibre.

Les images du Nitassinan, le territoire des Innus, succèdent au chant. Et des hommes, au visage marqué par l’âge, se narrent des souvenirs de chasse et de pêche.

La disparition d’un monde. Une culture millénaire asphyxiée dans des maisons préfabriquées.

Les mots à eux seuls ne peuvent exprimer ce que signifie la disparition d’une culture humaine. Il est dur d’imaginer la disparition d’une plante, ou d’un insecte. Mais d’une *culture*, d’une organisation sociale, d’un mode de vie, d’un système de croyances, d’une langue… Cette tragédie n’est pas nommable. Elle se ressent par fulgurances devant un film, un livre, une légende, qui nous donne accès aux savoirs enfouis dans cette culture. La blessure vive là où l’humanité réside dans le corps.

Impossible de ressentir ce que les aînés ont ressenti, en équilibre entre deux mondes, conscients qu’avec leur propre disparition surviendrait la brèche qui engloutirait leur passé. Impossible de se mettre à la place des petits-enfants de ces aïeuls, à qui l’on a imposé la ville comme horizon.

Mais le cinéma - l’art - crée une brèche dans la marche de l’histoire et tisse des liens invisibles entre le passé et le présent, permettant d’imaginer une résurgence de la culture, métissée, grandie, réappropriée, *vivante*.

 

 

 

 

 

 

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

  • Année 1978
  • Pays Québec
  • Durée 24
  • Producteur ONF / NFB
  • Langue Innu-aimun
  • Sous-titres Français
  • Résumé court Des Innus de la Basse-Côte-Nord se rappellent leur vie libre d’autrefois, alors qu’ils vivaient principalement de la chasse au castor.
  • Programmateur Naomie Décarie-Daigneault|aucune;

Une image de l’horizon blanc, le soleil s’y couche. Une voix de femme : « Autrefois, on chassait toute l’année à l’intérieur des terres. Mais depuis 27 ans, on habite au bord de la mer. » Le chant d’un ancêtre retentit. Son visage en gros plan, filmé en noir et blanc. « C’était mon chant autrefois. Autrefois quand je chassais. » Sa voix haut perchée vibre. Le tambour aussi vibre. Et le spectateur, face à ces images, vibre.

Les images du Nitassinan, le territoire des Innus, succèdent au chant. Et des hommes, au visage marqué par l’âge, se narrent des souvenirs de chasse et de pêche.

La disparition d’un monde. Une culture millénaire asphyxiée dans des maisons préfabriquées.

Les mots à eux seuls ne peuvent exprimer ce que signifie la disparition d’une culture humaine. Il est dur d’imaginer la disparition d’une plante, ou d’un insecte. Mais d’une *culture*, d’une organisation sociale, d’un mode de vie, d’un système de croyances, d’une langue… Cette tragédie n’est pas nommable. Elle se ressent par fulgurances devant un film, un livre, une légende, qui nous donne accès aux savoirs enfouis dans cette culture. La blessure vive là où l’humanité réside dans le corps.

Impossible de ressentir ce que les aînés ont ressenti, en équilibre entre deux mondes, conscients qu’avec leur propre disparition surviendrait la brèche qui engloutirait leur passé. Impossible de se mettre à la place des petits-enfants de ces aïeuls, à qui l’on a imposé la ville comme horizon.

Mais le cinéma - l’art - crée une brèche dans la marche de l’histoire et tisse des liens invisibles entre le passé et le présent, permettant d’imaginer une résurgence de la culture, métissée, grandie, réappropriée, *vivante*.

 

 

 

 

 

 

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

  • Année 1978
  • Pays Québec
  • Durée 24
  • Producteur ONF / NFB
  • Langue Innu-aimun
  • Sous-titres Français
  • Résumé court Des Innus de la Basse-Côte-Nord se rappellent leur vie libre d’autrefois, alors qu’ils vivaient principalement de la chasse au castor.
  • Programmateur Naomie Décarie-Daigneault|aucune;

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