A Film for Max


Image de couverture A Film for Max

Dans ce film, le cinéaste Derek May tourne sa caméra vers sa propre vie domestique, tentant de la montrer « telle qu’elle est », sans la structure conventionnelle imposée par le cinéma. Il cherche à refléter la solitude fondamentale des gens, la vie en suspens, l'existence démotivée. La vie adulte est représentée en noir et blanc, tandis que celle de son jeune fils, Max, est montrée en couleur. Ce contraste suggère la perte de joie qui accompagne la maturité et la connaissance.



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Derek May

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Peut-on rendre visible – voire cinématographique – la vie domestique? Dans une volonté d’exploration filmique flirtant avec l’expérimental, le cinéaste montréalais d’origine britannique Derek May braque sa caméra sur sa vie familiale. Le personnage principal de cette vie intime, c’est d’abord sa femme, la Québécoise Patricia Nolin dont l’accent délectable et les réflexions transforment en héroïne d’un film de Cassavetes devenu Européen, ou d’un Godard devenu Américain. Refusant la structure classique du récit afin de donner à voir comment la vie nous apparaît – déstructurée, décousue, et instable –, May s’agite devant la caméra, questionne le sens de la vie ou badine avec son épouse. A film for Max, c’est aussi une forme de legs à leur fils, Max, dont l’existence de jeune bambin laisse entr'apercevoir la vitalité joyeuse qui existe dans tous les êtres. La vie adulte dépeinte dans le film témoigne d’une perte d’innocence malgré les tentatives désordonnées mises en oeuvre pour ne pas sombrer : l’amitié, la création, la famille, le jeu. Surtout, ne pas se prendre au sérieux, même dans cette aventure qu’est le cinéma. Avec les images de Martin Duckworth et de Claude Beaugrand, ce film est également le témoignage d’une période particulièrement féconde : le début des années 70 et ses grands bouleversements sociaux et esthétiques.

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

 

 


  • English

    English

    1h14

    Langue : English
  • Français

    Français


    Langue : Français
    Sous-titres : Français
  • Année 1970
  • Pays Canada
  • Durée 74
  • Producteur ONF / NFB
  • Langue Anglais
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court Un cinéaste tourne sa caméra vers sa propre vie domestique, tentant de la montrer « telle qu’elle est », sans la structure conventionnelle imposée par le cinéma.
  • Ordre 3
  • TLF_Applismb 1
  • Date édito 2025-10-03

Peut-on rendre visible – voire cinématographique – la vie domestique? Dans une volonté d’exploration filmique flirtant avec l’expérimental, le cinéaste montréalais d’origine britannique Derek May braque sa caméra sur sa vie familiale. Le personnage principal de cette vie intime, c’est d’abord sa femme, la Québécoise Patricia Nolin dont l’accent délectable et les réflexions transforment en héroïne d’un film de Cassavetes devenu Européen, ou d’un Godard devenu Américain. Refusant la structure classique du récit afin de donner à voir comment la vie nous apparaît – déstructurée, décousue, et instable –, May s’agite devant la caméra, questionne le sens de la vie ou badine avec son épouse. A film for Max, c’est aussi une forme de legs à leur fils, Max, dont l’existence de jeune bambin laisse entr'apercevoir la vitalité joyeuse qui existe dans tous les êtres. La vie adulte dépeinte dans le film témoigne d’une perte d’innocence malgré les tentatives désordonnées mises en oeuvre pour ne pas sombrer : l’amitié, la création, la famille, le jeu. Surtout, ne pas se prendre au sérieux, même dans cette aventure qu’est le cinéma. Avec les images de Martin Duckworth et de Claude Beaugrand, ce film est également le témoignage d’une période particulièrement féconde : le début des années 70 et ses grands bouleversements sociaux et esthétiques.

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

 

 


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    Durée : 1h14
    Langue : English
    1h14
  • Français

    Français


    Langue : Français
    Sous-titres : Français
  • Année 1970
  • Pays Canada
  • Durée 74
  • Producteur ONF / NFB
  • Langue Anglais
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court Un cinéaste tourne sa caméra vers sa propre vie domestique, tentant de la montrer « telle qu’elle est », sans la structure conventionnelle imposée par le cinéma.
  • Ordre 3
  • TLF_Applismb 1
  • Date édito 2025-10-03

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