Siméon aime sa vie à Nutashkuan. Il nous parle d’identité et de valeurs.
Réalisateur | Siméon Malex-Ishpatao |
Acteur | Jason Todd |
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Siméon, un jeune de la communauté innue de Nutashkuan, située à 336 km à l’est de Sept-Îles, nous entraîne dans son monde. « Bonjour, je vous salue », dit-il en innu, avant de traduire en français pour notre compréhension. Puis, il s’installe à l’arrière d’un quatre roues pour nous faire découvrir sa communauté. Ce qui marque dans ce court métrage d’à peine quatre minutes réalisé en collaboration avec l’équipe du Wapikoni mobile, c’est ce que Siméon nous dit.
Il nous parle de sa fierté d’être innu, et de sa peur que la langue se perde. Il nous parle de l’entraide que l’on retrouve dans la communauté et de l’importance des aîné·e·s. Dans un monologue rempli de candeur et de vérité, qui donne l’impression d’avoir été récité de manière spontanée en un seul souffle, il nous transmet ce qu’il aime et ce qui le blesse, nous livrant de petites perles à méditer. Et l’on sourit beaucoup à l’écouter, notamment lors d’une scène touchante avec sa grand-mère qui cuisine et Siméon qui se remémore un moment où il a chanté du Céline Dion.
Contemplant l’horizon, il nous laisse sur ce qu’il aimerait faire plus tard et sur une phrase pleine de sens : « J’aimerais vivre la liberté quelques mois. » Ce film porte en lui l’essence même de la Wapikoni mobile : donner des outils pour s’exprimer.
Laurence B. Lemaire
Co-directrice de Tënk
Siméon, un jeune de la communauté innue de Nutashkuan, située à 336 km à l’est de Sept-Îles, nous entraîne dans son monde. « Bonjour, je vous salue », dit-il en innu, avant de traduire en français pour notre compréhension. Puis, il s’installe à l’arrière d’un quatre roues pour nous faire découvrir sa communauté. Ce qui marque dans ce court métrage d’à peine quatre minutes réalisé en collaboration avec l’équipe du Wapikoni mobile, c’est ce que Siméon nous dit.
Il nous parle de sa fierté d’être innu, et de sa peur que la langue se perde. Il nous parle de l’entraide que l’on retrouve dans la communauté et de l’importance des aîné·e·s. Dans un monologue rempli de candeur et de vérité, qui donne l’impression d’avoir été récité de manière spontanée en un seul souffle, il nous transmet ce qu’il aime et ce qui le blesse, nous livrant de petites perles à méditer. Et l’on sourit beaucoup à l’écouter, notamment lors d’une scène touchante avec sa grand-mère qui cuisine et Siméon qui se remémore un moment où il a chanté du Céline Dion.
Contemplant l’horizon, il nous laisse sur ce qu’il aimerait faire plus tard et sur une phrase pleine de sens : « J’aimerais vivre la liberté quelques mois. » Ce film porte en lui l’essence même de la Wapikoni mobile : donner des outils pour s’exprimer.
Laurence B. Lemaire
Co-directrice de Tënk
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