Céline Baril est une réalisatrice québécoise née à Gentilly en 1953. Diplômée de l'Université du Québec à Montréal en arts visuels, elle monte plusieurs expositions solos d’envergure. Son travail, qui intègre le plus souvent sculpture, photographie et vidéo, la mène tout naturellement vers le cinéma. Pendant plus d’une décennie, les deux carrières qu’elle mène de front se féconderont mutuellement. En 1989, elle produit et réalise son premier film expérimental, Barcelone, qui sera suivi de deux autres films expérimentaux. La fourmi et le volcan (1992), une fiction en noir et blanc où elle met en scène des comédien·ne·s non professionnel·le·s, d'origine chinoise. Suivra L’absent (1997), un film écrit et tourné à partir de plusieurs albums photo d’une même famille trouvés aux Puces de Paris. Ce premier long métrage accorde une large place au récit et prépare le lit de sa première fiction, Du pic au coeur (2001), qui capte admirablement la fragilité et l’humanité d’une jeunesse souvent dépeinte comme désabusée. Entre 2001 et 2003, la cinéaste réalise quelques courts métrages de fiction. Elle passe une année dans une école secondaire d’un quartier défavorisé de Montréal pour 538 fois la vie (2005), un premier long métrage documentaire produit par l’ONF. En 2009, elle réalise le long métrage documentaire La théorie du tout. Son film 24 Davids a été le film d'ouverture de la 20e édition des RIDM en 2017.
_La théorie du tout_ navigue entre les gens et les paysages, entre la parole et le territoire. Les paysages, évocateurs, nous disent beaucoup dans leur présence muette. Les gens, invités à nous parler d’eux-mêmes, de leur lien au monde, nous entretiennent du sol, du sous-sol, de la forêt, du fleuve, de ce tout qui les détermine. À leur façon, ils nous parlent d’un monde à repenser non pas comme...
_La théorie du tout_ navigue entre les gens et les paysages, entre la parole et le territoire. Les paysages, évocateurs, nous disent beaucoup dans leur présence muette. Les gens, invités à nous parler d’eux-mêmes, de leur lien au monde, nous entretiennent du sol, du sous-sol, de la forêt, du fleuve, de ce tout qui les détermine. À leur façon, ils nous parlent d’un monde à repenser non pas comme...