Le collectif Los Ingrávidos a été fondé à Tehuacán au Mexique en 2012. Il est né de la nécessité de démanteler la grammaire audiovisuelle commerciale et corporative et l'idéologie qui y est ancrée, qui contribue au contrôle social et esthétique de la majorité. Le collectif s'inspire des avant-gardes historiques et de leur engagement à utiliser à la fois la forme et le contenu pour lutter contre l'aliénation des masses. Leurs méthodes combinent des supports numériques et analogiques, des interventions sur des documents d'archives, de l'agit-prop, de la mythologie, des protestations sociales et de la poésie documentaire. Leurs expérimentations radicales en matière de documentaire et de cinématographie produisent des impressions visuelles et auditives qui constituent des possibilités politiques à part entière. Leur travail a été exposé à l'échelle internationale. Los Ingrávidos, à la fois politiques et sublimes, habitent des territoires poétiques que peu de gens osent fouler.
_Coyolxauhqui_ retrace le démembrement mythique de la déesse aztèque de la lune, Coyolxauhqui, par son frère Huitzilopochtli, divinité de la guerre, du soleil et des sacrifices humains. Le film est un poème sensoriel qui dévoile comment le féminicide mexicain contemporain est lié à une histoire patriarcale qui plonge ses racines dans des constructions culturelles plus profondes.
_Coyolxauhqui_ retrace le démembrement mythique de la déesse aztèque de la lune, Coyolxauhqui, par son frère Huitzilopochtli, divinité de la guerre, du soleil et des sacrifices humains. Le film est un poème sensoriel qui dévoile comment le féminicide mexicain contemporain est lié à une histoire patriarcale qui plonge ses racines dans des constructions culturelles plus profondes.