Réalisatrice et camérawoman chevronnée, Ève Lamont est un électron libre qui plonge au cœur de réalités sociales souvent occultées. Elle pratique un cinéma engagé qui favorise la réflexion et le débat. Depuis son premier documentaire Des Squatteureuses (1988) sur les femmes squatteuses en Europe, elle s’intéresse aux voix en rupture avec le mercantilisme et les rapports d’oppression. Son premier long métrage documentaire Méchante job (2001) critique le travail du point de vue des précaires et des sans-emploi. Avec L’imposture (2010) et Le commerce du sexe (2015), elle s'intéresse à la question de la prostitution, révélant l'envers du décor d’un nouvel esclavage des temps modernes. Dans son film suivant, Le chantier des possibles (2016), la cinéaste raconte l’histoire d’un quartier populaire qui défend une vision de développement urbain faisant contrepoids aux promoteurs immobiliers. De 2021 à 2022, elle a réalisé la série documentaire Pas une de plus qui met en lumière l’intervention féministe au sein des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Son plus récent documentaire La coop de ma mère (2021) qui dépeint une coopérative d’habitation interculturelle où vit sa mère, remporte le Prix humaniste au Festival Vues sur mer.
Rachel et ses 40 voisin.e.s sont partie prenante d’une communauté hétéroclite et tentent de vivre la coopération malgré les défis de la gestion collective. Tous ces gens forment un bouillon interculturel et intergénérationnel, une microsociété qui appelle à un meilleur vivre-ensemble.
Été 2001 à Montréal, en pleine crise du logement, des sans-abris, des mal-logé.e.s et des jeunes militant.e.s débarricadent et occupent un bâtiment vacant. Au nom du droit au logement et pour le désir de vivre autrement, un squat politique prend forme. Sous l’œil vorace des médias, une cinquantaine de squatteurs entreprennent le développement d’un projet alternatif qui est peu à peu mis en péri...
Rachel et ses 40 voisin.e.s sont partie prenante d’une communauté hétéroclite et tentent de vivre la coopération malgré les défis de la gestion collective. Tous ces gens forment un bouillon interculturel et intergénérationnel, une microsociété qui appelle à un meilleur vivre-ensemble.
Été 2001 à Montréal, en pleine crise du logement, des sans-abris, des mal-logé.e.s et des jeunes militant.e.s débarricadent et occupent un bâtiment vacant. Au nom du droit au logement et pour le désir de vivre autrement, un squat politique prend forme. Sous l’œil vorace des médias, une cinquantaine de squatteurs entreprennent le développement d’un projet alternatif qui est peu à peu mis en péri...