Nestor, Lei, Pierrette, Mohamed, Hafida, Marius, Marc, Galina, Genady, Mike et Lala : par leur présence, _Le temps qu'il fait_ tisse une mosaïque de récits où s’entremêlent rêves et déceptions, espoirs et inquiétudes, face à la vie qui est devant eux. En contrepoint, il y a ces nouveaux paysages que sont les centres financiers, les espaces industriels abandonnés et les terrains en friches desquels nous parvient l’écho de discours qui appellent à prendre le train de la nouvelle économie. Par leur simple attachement à un métier qui les fait vivre, les hommes et les femmes du film opposent une résistance à ces mots d’ordre. Se dessine peu à peu une rupture radicale entre la pensée économique et le mouvement de la vie. Rupture qui façonne le temps présent.
Réalisateur | Sylvain L'Espérance |
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Le temps qu’il fait est un film aux allures de courtepointe documentaire tissée tout en nuances et en contrastes qui nous happe en douceur malgré la violence des systèmes qu’il dénonce. En remettant au centre du récit les laissés-pour-compte de la société, ceux pour qui le système n’a rien à offrir, Sylvain L’Espérance nous dévoile les culs-de-sac déshumanisants du capitalisme ambiant.
Par une alternance de témoignages, de conversations et d’observations en milieux de travail, le film nous révèle les insécurités, les angoisses, les humiliations, mais aussi les petites résistances de ces gens qui vivent la précarité au quotidien et qui se battent pour vivre dignement : immigrants, travailleurs sur appel, musiciens du métro, chômeurs… Toutes ces personnes qui sont au bout de la chaine et qui subissent les contrecoups d’un système foncièrement injuste et destructeur. Une situation désolante que les années écoulées entre la sortie du film et aujourd’hui n’ont hélas fait qu’exacerber.
Jason Burnham
Assistant à la programmation de Tënk
Le temps qu’il fait est un film aux allures de courtepointe documentaire tissée tout en nuances et en contrastes qui nous happe en douceur malgré la violence des systèmes qu’il dénonce. En remettant au centre du récit les laissés-pour-compte de la société, ceux pour qui le système n’a rien à offrir, Sylvain L’Espérance nous dévoile les culs-de-sac déshumanisants du capitalisme ambiant.
Par une alternance de témoignages, de conversations et d’observations en milieux de travail, le film nous révèle les insécurités, les angoisses, les humiliations, mais aussi les petites résistances de ces gens qui vivent la précarité au quotidien et qui se battent pour vivre dignement : immigrants, travailleurs sur appel, musiciens du métro, chômeurs… Toutes ces personnes qui sont au bout de la chaine et qui subissent les contrecoups d’un système foncièrement injuste et destructeur. Une situation désolante que les années écoulées entre la sortie du film et aujourd’hui n’ont hélas fait qu’exacerber.
Jason Burnham
Assistant à la programmation de Tënk
FR- Le temps qu'il fait