Un réalisateur néerlandais collabore avec de jeunes artistes congolais qui doivent composer avec la subjectivité des reportages occidentaux et leur véritable culture. Un cinéaste occidental peut-il capter la vérité sur ce pays complexe ?
Réalisateur | Joris Postema |
Acteur | Sylvie Lapointe |
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Honnêtement, si les questions d’asymétries de pouvoir, de décolonisation, de post ou néocolonialisme vous occupent juste un tant soit peu l’esprit, que vous soyez cinéaste ou non, mais surtout si vous l’êtes, franchement, vous ne pouvez pas perdre l’opportunité de voir ce film ici.
Joris Postema a eu un certain courage (il n’a peut-être pas eu le choix?) de se poser ces questions de manière frontale sur ces enjeux de représentations de l’altérité, des autres cultures et aussi des constructions culturelles à sens unique. Et pourtant, nous continuons d’écrire dans le résumé de ce film que le réalisateur a donné la parole aux Africains du Congo; il ne la donne pas, ils la prennent eux-mêmes! Les écouter commotionne les fondements structurels de nos perceptions conditionnées et il est grand temps.
Ces dynamiques ne peuvent plus être invisibilisées au nom de la liberté d’expression; elles doivent participer à nos manières futures de recomposer les mondes, celles entre humains comme celles avec tout le vivant. Ce film est une capture du processus même d’écologisation des rapports humains dans la fabrication de l'imagerie occidentale. Ce film immortalise le processus de transformation d’un réalisateur.
Sylvie Lapointe
Cinéaste
Honnêtement, si les questions d’asymétries de pouvoir, de décolonisation, de post ou néocolonialisme vous occupent juste un tant soit peu l’esprit, que vous soyez cinéaste ou non, mais surtout si vous l’êtes, franchement, vous ne pouvez pas perdre l’opportunité de voir ce film ici.
Joris Postema a eu un certain courage (il n’a peut-être pas eu le choix?) de se poser ces questions de manière frontale sur ces enjeux de représentations de l’altérité, des autres cultures et aussi des constructions culturelles à sens unique. Et pourtant, nous continuons d’écrire dans le résumé de ce film que le réalisateur a donné la parole aux Africains du Congo; il ne la donne pas, ils la prennent eux-mêmes! Les écouter commotionne les fondements structurels de nos perceptions conditionnées et il est grand temps.
Ces dynamiques ne peuvent plus être invisibilisées au nom de la liberté d’expression; elles doivent participer à nos manières futures de recomposer les mondes, celles entre humains comme celles avec tout le vivant. Ce film est une capture du processus même d’écologisation des rapports humains dans la fabrication de l'imagerie occidentale. Ce film immortalise le processus de transformation d’un réalisateur.
Sylvie Lapointe
Cinéaste
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