József travaille dans le plus grand silo à grain encore opérationnel de Budapest. Il exerce ce métier depuis plus de 30 ans et vit dans une « maison-container » à côté de la structure, où les camions et les trains passent devant sa fenêtre en grondant. Lorsqu'il descend dans les silos de dix étages de profondeur pour les nettoyer, il ressemble à un plongeur en action. C'est un travail dangereux pour József, notamment parce qu'il est exposé à la poussière des récoltes depuis de nombreuses années. La menace croissante qui pèse sur sa santé pourrait même entraîner sa mort. Pourtant, il ne peut pas y échapper; en fait, il semble être devenu une partie intégrante de son environnement.
Réalisateur | Zsófia Paczolay |
Acteur | Jason Todd |
Partager sur |
Dans ce documentaire visuellement époustouflant, Zsófia Paczolay capte le travail dangereux qu'effectue József dans une grande usine de silos à Budapest. Avec presque aucun dialogue et des paysages sonores élaborés, le film témoigne des difficultés de la vie de József. Son corps fait partie intégrante du silo tout en étant menacé par celui-ci. Les images, la lumière et la conception sonore révèlent le portrait d'un homme à travers le regard d'une cinéaste, dévoilant sa vie à travers une caméra esthétique et une attention à la lumière qui nous permettent une interprétation poétique de son personnage. Dans ce portrait d'un homme et de son travail dangereux, nous voyons l'essence de sa vérité interprétée. Le résultat est profondément émouvant et cinématographiquement magnifique. L'une des premières images du film est difficile à interpréter. Elle ressemble à une cellule humaine. Une étrange ligne noire pénètre au centre d'une surface éclairée; ce n'est qu'à la fin du film que nous réalisons qu'il s'agit de József au centre du silo, descendant dans les profondeurs, dans le monde qu'il respire et dont il ne peut s'échapper. La compréhension de l'image, la beauté de sa révélation et de sa durée forment un film structuré de manière cyclique et hypnotisante, révélant à la fois le rêve du héros et son destin.
Danae Elon
Cinéaste
Dans ce documentaire visuellement époustouflant, Zsófia Paczolay capte le travail dangereux qu'effectue József dans une grande usine de silos à Budapest. Avec presque aucun dialogue et des paysages sonores élaborés, le film témoigne des difficultés de la vie de József. Son corps fait partie intégrante du silo tout en étant menacé par celui-ci. Les images, la lumière et la conception sonore révèlent le portrait d'un homme à travers le regard d'une cinéaste, dévoilant sa vie à travers une caméra esthétique et une attention à la lumière qui nous permettent une interprétation poétique de son personnage. Dans ce portrait d'un homme et de son travail dangereux, nous voyons l'essence de sa vérité interprétée. Le résultat est profondément émouvant et cinématographiquement magnifique. L'une des premières images du film est difficile à interpréter. Elle ressemble à une cellule humaine. Une étrange ligne noire pénètre au centre d'une surface éclairée; ce n'est qu'à la fin du film que nous réalisons qu'il s'agit de József au centre du silo, descendant dans les profondeurs, dans le monde qu'il respire et dont il ne peut s'échapper. La compréhension de l'image, la beauté de sa révélation et de sa durée forment un film structuré de manière cyclique et hypnotisante, révélant à la fois le rêve du héros et son destin.
Danae Elon
Cinéaste
Français
English