The Ocean, a majestic luxury train, is the only passenger train between Montréal and Halifax. The film records a lyrical and dreamy journey from an intimate perspective – of sensations, fleeting moments and the minutia of life. Travelling a wide landscape, we stop to reminisce with local inhabitants whose testimonies belong to a bygone age.
Director | Catherine Martin |
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Aborder et vivre le cinéma de Catherine Martin est un temps intime et précieux.
Portés par une délicatesse, un rythme méditatif et un caractère hors-temps, ses films documentaires et de fiction font grandeur dans le paysage du cinéma québécois.
Ici *Océan*, tourné en pellicule, est voyage fantôme intemporel qui propose un rapport au monde linéaire dans un train faisant figure mythique.
La réalisatrice met en scène un personnage fonçant jour et nuit au travers de lieux venant souvent nous dire adieu, où nous allons, le temps d’une pause, rencontrer des personnages qui rendent hommage aux gares et qui se souviennent d’une autre époque.
Bercés par la caméra invisible et silencieuse de Carlos Ferrand et la musique tant du réel que celle du magnifique compositeur Robert Marcel Lepage, les longs plans soulignent le silence et le vide. La ligne directrice très sobre confère au film une atmosphère onirique et mélancolique. Notre regard s'installe dans ce trajet comme si ce voyage était le dernier qu'allait faire ce train liant Montréal à Halifax. Les paysages défilent à un rythme constant, on contemple une autre forme de vie, tant extérieure qu’intérieure. En effet, il s’y dégage une subjectivité méditative. Le temps s'écoule et se déguste. On devient le passager, privilégié, habité, conquis. Le temps d’un film.
Christian Mathieu Fournier
Filmmaker
Presented in collaboration with
Aborder et vivre le cinéma de Catherine Martin est un temps intime et précieux.
Portés par une délicatesse, un rythme méditatif et un caractère hors-temps, ses films documentaires et de fiction font grandeur dans le paysage du cinéma québécois.
Ici *Océan*, tourné en pellicule, est voyage fantôme intemporel qui propose un rapport au monde linéaire dans un train faisant figure mythique.
La réalisatrice met en scène un personnage fonçant jour et nuit au travers de lieux venant souvent nous dire adieu, où nous allons, le temps d’une pause, rencontrer des personnages qui rendent hommage aux gares et qui se souviennent d’une autre époque.
Bercés par la caméra invisible et silencieuse de Carlos Ferrand et la musique tant du réel que celle du magnifique compositeur Robert Marcel Lepage, les longs plans soulignent le silence et le vide. La ligne directrice très sobre confère au film une atmosphère onirique et mélancolique. Notre regard s'installe dans ce trajet comme si ce voyage était le dernier qu'allait faire ce train liant Montréal à Halifax. Les paysages défilent à un rythme constant, on contemple une autre forme de vie, tant extérieure qu’intérieure. En effet, il s’y dégage une subjectivité méditative. Le temps s'écoule et se déguste. On devient le passager, privilégié, habité, conquis. Le temps d’un film.
Christian Mathieu Fournier
Filmmaker
Presented in collaboration with
FR- Océan