Documentaire retraçant les faits saillants qui ont marqué l'automne 1970, au Québec. La caméra suit les hommes et les événements dans l'énorme casse-tête politico-social suscité par l'enlèvement de deux hommes. Le film ne va pas sans un important rappel historique des faits qui sous-tendent l'action entreprise par le Front de libération du Québec.
Director | Robin Spry |
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Durant la crise d'Octobre, la Loi sur les mesures de guerre a autant marqué les esprits que la mort de Pierre Laporte. En 1974, année de la réalisation de ce documentaire, on savait que l'insurrection appréhendée et la menace d'un coup d'État ourdi par un gouvernement parallèle, supposément dirigé par René Lévesque, Jacques Parizeau et Claude Ryan, avaient été des rumeurs sans fondements. Pourtant, ce fut l'argument avancé par les gouvernements fédéral, provincial et municipal pour justifier la Loi sur les mesures de guerre. En 1970, Tommy Douglas a été le seul politicien élu au fédéral à s'y opposer, tout comme en 1941, alors qu'il avait défendu les citoyens canadiens d'origine japonaise injustement emprisonnés en vertu de cette même loi. Dès 1971, Robert Stanfield, chef du Parti conservateur du Canada, a publiquement déclaré qu'il s'était fait leurrer et regrettait son soutien à cette loi. Dans ce film, les faits sont énumérés, les politiciens donnent leur avis sans aucune analyse politique ni remise en question de leurs affirmations.
Jean-Pierre Masse
Filmmkaer
Durant la crise d'Octobre, la Loi sur les mesures de guerre a autant marqué les esprits que la mort de Pierre Laporte. En 1974, année de la réalisation de ce documentaire, on savait que l'insurrection appréhendée et la menace d'un coup d'État ourdi par un gouvernement parallèle, supposément dirigé par René Lévesque, Jacques Parizeau et Claude Ryan, avaient été des rumeurs sans fondements. Pourtant, ce fut l'argument avancé par les gouvernements fédéral, provincial et municipal pour justifier la Loi sur les mesures de guerre. En 1970, Tommy Douglas a été le seul politicien élu au fédéral à s'y opposer, tout comme en 1941, alors qu'il avait défendu les citoyens canadiens d'origine japonaise injustement emprisonnés en vertu de cette même loi. Dès 1971, Robert Stanfield, chef du Parti conservateur du Canada, a publiquement déclaré qu'il s'était fait leurrer et regrettait son soutien à cette loi. Dans ce film, les faits sont énumérés, les politiciens donnent leur avis sans aucune analyse politique ni remise en question de leurs affirmations.
Jean-Pierre Masse
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