En 1970, 10 adolescent.e.s s'isolent des traditionnelles figures d'autorité pendant 10 semaines. Loin de leurs familles et de l'école, c'est le portrait d'une jeunesse en proie à la contre-culture qui se dessine devant la caméra du réalisateur; l'histoire d'une soif de liberté devant la peur d'une société anormalement normée.
Réalisateur | Allan King |
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Les « docudrames » d’Allan King ont toujours permis une incursion inestimable dans l’intimité de ses sujets, nous permettant de vivre ce qu'ils vivent, au moment où ils le vivent. C'est à ce sentiment d'être là, dans l'ici et le maintenant, que nous convoque Come On Children.
S’intéressant à la Flower Generation vivant en banlieue de Toronto, King part à sa rencontre en vue de la préparation de ce film. Après avoir discuté avec des centaines de jeunes de classe moyenne âgés de 13 à 19 ans, une revendication commune semble émaner : « Pourquoi n'y a-t-il pas de place pour eux dans cette société? » Afin de leur offrir la liberté de s’exprimer, le cinéaste constitue un échantillonnage représentatif (cinq garçons et cinq filles) qui vivra en cohabitation pour quelques semaines sur une ferme isolée, à l’abri des figures d’autorité régissant leur quotidien. Cet espace construit leur offrira un lieu où être pour mieux penser à où ils en sont. Au fil des jours, nous serons témoins de leurs préoccupations, les caméras captant d'(extra)ordinaires moments de complicité, d’échange, de frustration et de divagation, et offrant une évocation intemporelle de l’adolescence, cet âge où tout semble à la fois possible et impossible, où nos espérances encaissent déjà les désillusions de la réalité de notre monde.
Une invitation à (re)vivre à la fois l’exaltation et la stagnation d’une jeunesse au bord du précipice de l’âge adulte, que nous chante John avec toute la candeur du monde dans l’inoubliable séquence d’ouverture du film :
« Vous allez rencontrer ces gens, de parfaits étrangers / Alors, mettez-vous à l'aise, on vous laisse entrer / Je ne sais pas ce que ce film raconte, on nous ne l'a toujours pas dit / Mais j'espère qu'il vous donnera envie de traîner avec nous ici. »
Jason Burnham
Coordonnateur de programmation de Tënk
Les « docudrames » d’Allan King ont toujours permis une incursion inestimable dans l’intimité de ses sujets, nous permettant de vivre ce qu'ils vivent, au moment où ils le vivent. C'est à ce sentiment d'être là, dans l'ici et le maintenant, que nous convoque Come On Children.
S’intéressant à la Flower Generation vivant en banlieue de Toronto, King part à sa rencontre en vue de la préparation de ce film. Après avoir discuté avec des centaines de jeunes de classe moyenne âgés de 13 à 19 ans, une revendication commune semble émaner : « Pourquoi n'y a-t-il pas de place pour eux dans cette société? » Afin de leur offrir la liberté de s’exprimer, le cinéaste constitue un échantillonnage représentatif (cinq garçons et cinq filles) qui vivra en cohabitation pour quelques semaines sur une ferme isolée, à l’abri des figures d’autorité régissant leur quotidien. Cet espace construit leur offrira un lieu où être pour mieux penser à où ils en sont. Au fil des jours, nous serons témoins de leurs préoccupations, les caméras captant d'(extra)ordinaires moments de complicité, d’échange, de frustration et de divagation, et offrant une évocation intemporelle de l’adolescence, cet âge où tout semble à la fois possible et impossible, où nos espérances encaissent déjà les désillusions de la réalité de notre monde.
Une invitation à (re)vivre à la fois l’exaltation et la stagnation d’une jeunesse au bord du précipice de l’âge adulte, que nous chante John avec toute la candeur du monde dans l’inoubliable séquence d’ouverture du film :
« Vous allez rencontrer ces gens, de parfaits étrangers / Alors, mettez-vous à l'aise, on vous laisse entrer / Je ne sais pas ce que ce film raconte, on nous ne l'a toujours pas dit / Mais j'espère qu'il vous donnera envie de traîner avec nous ici. »
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Coordonnateur de programmation de Tënk
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