Les discours marketing des années 1940 à 1970 laissaient croire que l’émancipation des femmes au cours du 20e siècle aurait été rendue possible grâce aux nouvelles technologies facilitant l'exécution des tâches ménagères. Par le remploi de films publicitaires et d’archives télévisuelles, cet essai rétrofuturiste féministe interroge ce discours capitaliste pour examiner la relation des femmes aux technologies.
Réalisateur | Anne Gabrielle Lebrun Harpin |
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Un robot à soi est un court métrage à la fois sensible et percutant, qui examine avec finesse notre rapport aux technologies et les stéréotypes de genre qui y sont liés. À travers un mash-up satirique composé d’archives, Anne Gabrielle Lebrun Harpin met en évidence l’entrelacement entre la sphère domestique, traditionnellement féminine, et la logique marchande des innovations technologiques. Librement inspiré de l’œuvre, Une chambre à soi de Virginia Woolf, ce court métrage explore comment l’émancipation des femmes implique aussi une reconfiguration des liens avec les objets techniques. Ce montage, empreint d’ironie, met au jour les rapports de pouvoir, les dynamiques d’isolement et les formes d’aliénation qui s’y manifestent. En une dizaine de minutes, la réalisatrice ouvre une réflexion aussi dense que nuancée sur les représentations contemporaines du progrès technologique, sans jamais tomber dans un discours moralisateur.
Julia Minne
Programmatrice
Un robot à soi est un court métrage à la fois sensible et percutant, qui examine avec finesse notre rapport aux technologies et les stéréotypes de genre qui y sont liés. À travers un mash-up satirique composé d’archives, Anne Gabrielle Lebrun Harpin met en évidence l’entrelacement entre la sphère domestique, traditionnellement féminine, et la logique marchande des innovations technologiques. Librement inspiré de l’œuvre, Une chambre à soi de Virginia Woolf, ce court métrage explore comment l’émancipation des femmes implique aussi une reconfiguration des liens avec les objets techniques. Ce montage, empreint d’ironie, met au jour les rapports de pouvoir, les dynamiques d’isolement et les formes d’aliénation qui s’y manifestent. En une dizaine de minutes, la réalisatrice ouvre une réflexion aussi dense que nuancée sur les représentations contemporaines du progrès technologique, sans jamais tomber dans un discours moralisateur.
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