Présenté en collaboration avec le
En cette période estivale, période d'insouciance et d'évasion propice à toutes sortes d'escapades, Tënk s'associe avec le Carrousel international du film de Rimouski pour vous proposer une sélection de films destinés au jeune public, mais aussi aux plus grands, qu'ils soient restés ou non des enfants.
Ainsi, l'accent est mis sur le lien entre adultes et enfants lors de cette escale de programmation. Les cinq films sélectionnés abordent la thématique de la transmission, c'est-à-dire comment les adultes transmettent leurs connaissances et leurs valeurs aux générations futures, et comment celles-ci les intègrent et les réinterprètent. Observer l'acte de transmission en action revient donc à observer la construction de la société elle-même. Que ce soit à l'école ou en famille, il y a toujours quelque chose à apprendre, à découvrir, à adopter ou à remettre en question. Cependant, si ça en vaut la peine, ce n'est pas toujours facile, car comme le disait Aristote : « Les racines de l'éducation sont amères, mais ses fruits sont doux.»
Heureusement, le cinéma vient à notre secours. Car oui, le cinéma est là pour nous aider à grandir !
L'école de la vie
Montréal. Quartier Parc-Extension. Des enfants de toutes origines ethniques. Une institutrice ferme mais chaleureuse. Bienvenue dans La classe de Madame Lise. Pendant une année, Sylvie Groulx y a posé ses valises pour nous révéler les enjeux au sein de cette classe singulière. Ici, on ne se contente pas seulement d'apprendre à lire et à parler français, on apprend aussi à vivre ensemble, à se connaître et à connaître les autres. Si l'école reflète souvent la société à laquelle elle appartient, alors il est essentiel de voir ce film pour celui qui souhaite mieux comprendre ce qu'est le multiculturalisme canadien et les défis qui l'accompagnent.
Changement de décor. Nous voilà maintenant au cœur de l’École supérieure de ballet du Québec où nous allons suivre pendant un an des adolescent·e·s qui ont choisi de tout mettre de côté pour donner vie à leur rêve : devenir danseurs et danseuses étoiles. La réalisatrice Christine Chevarie-Lessard porte sur ces jeunes un regard à la fois franc et empreint de compassion, alors que leurs corps se contorsionnent de douleur. Le chemin vers la perfection est pavé d’obstacles, de désillusions et parfois de joies intenses. Point d'équilibre dresse le portrait captivant de ces jeunes qui ont opté pour la voie de la difficulté, dans un monde où les enseignant·e·s, même s'ils peuvent être bienveillant·e·s, font toujours preuve d'une exigence rare.
La vie de famille
Il arrive que l'on ne soit pas toujours à l'aise avec les choix de nos parents. Parfois, nous ressentons même de la gêne à cause de leurs petites excentricités. Ainsi, lorsqu’un père de famille décide qu'un coq a le droit de vivre dans la maison, c'est toute la famille qui pourrait avoir des envies de « coq au vin » pour mettre fin aux agissements exécrables du gallinacé. Avec Tungrus, Rishi Chanda, réalisateur originaire de Mumbai, nous propose une réflexion philosophique amusante sur la famille ainsi que sur la formidable capacité à vivre ensemble et à refuser de se voler dans les plumes!
L’été est souvent le moment où les parents abandonnent leurs enfants à leurs grands-parents. En faisant cela, ils s’offrent le luxe de ne plus être enquiquinés par leurs chères têtes blondes. Peut-être espèrent-ils aussi que leur progéniture pourra profiter de la sagesse de leurs aînés. Pas de chance, Claude Delafosse, éternel trublion de la littérature jeunesse, n'est pas sage du tout. Et quand il passe derrière la caméra pour réaliser L’effet de mes rides, c’est l’occasion rêvée d’apprendre à son petit-fils à faire les 400 coups. À travers les yeux de cet esprit facétieux, le spectateur réapprendra, quant à lui, que le cinéma c’est vraiment magique!
Les grands-mères sont de véritables puits de connaissances. Profitons-en pour qu'elles nous parlent des mocassins traditionnels des Premières Nations. Cependant, cela n'est pas aussi simple, surtout en présence d'une caméra. Rien sur les mocassins offre une réflexion fabuleuse sur le cinéma et sur la transmission entre générations. Le film nous plonge avec humour au cœur de coutumes qui n'ont pas besoin d'être entièrement appréhendées par l'œil inquisiteur de l’objectif pour être appréciées. Notons que ce premier film d'Eden Mallina Awashish a été réalisé avec le soutien de l'équipe de Wapikoni mobile, un organisme qui transmet son amour du cinéma aux jeunes des Premières Nations depuis plusieurs années. Profitons-en pour leur tirer notre chapeau!
Guillaume Allain
Directeur artistique
Carrousel international du film de Rimouski
5 produits
Certains enfants choisissent de poursuivre un de leurs rêves au détriment de tous les autres. Ils ont 11 et 12 ans et entrent au programme professionnel de l’École supérieure de ballet du Québec. _Point d’équilibre_ s’invite au coeur même de l’enfance, ce moment de la vie où les mots sont encore trop petits pour dire l’ampleur de ce qu’on ressent.
Ils s’appellent Rafik, Solace, Rahat, Jessica et Adonay. Ils ont six ans. Ils habitent Parc-Extension, un quartier multiethnique au cœur de Montréal. Ce sont les élèves de Madame Lise. Pendant toute une année scolaire, la réalisatrice Sylvie Groulx observe leurs apprentissages et les regarde vivre.
Claude, artiste-bidouilleur et touche-à-tout féru de cinéma d’animation, s’est mis en tête de faire enfin « son » film avant ses 70 ans. Il embarque avec lui dans l’aventure Gaston, son petit-fils de 7 ans monté sur ressorts et curieux de tout, à qui il a transmis sa passion du dessin et de l’image en mouvement.
Il n’y aura pas de film sur les mocassins. Voilà comment la grand-mère de la réalisatrice décide de répondre au projet de sa petite-fille. Le film nous parlera donc de transmission, mais sans livrer des secrets qui ne nous appartiennent pas.
Dans un appartement de la banlieue de Mumbai comme il en existe des milliers se déroule un drame tragi-comique dont le protagoniste n’est nul autre qu’un jeune coq. Recueilli par un excentrique patriarche pour servir de distraction aux chats de la famille, le poussin a survécu, grandi et impose désormais à chacun son encombrante présence, tyrannisant la maisonnée entière.
Certains enfants choisissent de poursuivre un de leurs rêves au détriment de tous les autres. Ils ont 11 et 12 ans et entrent au programme professionnel de l’École supérieure de ballet du Québec. _Point d’équilibre_ s’invite au coeur même de l’enfance, ce moment de la vie où les mots sont encore trop petits pour dire l’ampleur de ce qu’on ressent.
Ils s’appellent Rafik, Solace, Rahat, Jessica et Adonay. Ils ont six ans. Ils habitent Parc-Extension, un quartier multiethnique au cœur de Montréal. Ce sont les élèves de Madame Lise. Pendant toute une année scolaire, la réalisatrice Sylvie Groulx observe leurs apprentissages et les regarde vivre.
Claude, artiste-bidouilleur et touche-à-tout féru de cinéma d’animation, s’est mis en tête de faire enfin « son » film avant ses 70 ans. Il embarque avec lui dans l’aventure Gaston, son petit-fils de 7 ans monté sur ressorts et curieux de tout, à qui il a transmis sa passion du dessin et de l’image en mouvement.
Il n’y aura pas de film sur les mocassins. Voilà comment la grand-mère de la réalisatrice décide de répondre au projet de sa petite-fille. Le film nous parlera donc de transmission, mais sans livrer des secrets qui ne nous appartiennent pas.
Dans un appartement de la banlieue de Mumbai comme il en existe des milliers se déroule un drame tragi-comique dont le protagoniste n’est nul autre qu’un jeune coq. Recueilli par un excentrique patriarche pour servir de distraction aux chats de la famille, le poussin a survécu, grandi et impose désormais à chacun son encombrante présence, tyrannisant la maisonnée entière.