Remontez le temps avec Guy Gilles, poète du cinéma et des instants perdus.
« Les films sont des actes poétiques avant d'être des spectacles. Je suis formaliste, mais la forme est l'expression de la sensibilité ».
Guy Gilles
Guy Chiche, dit Guy Gilles, est né à Alger en 1938. Il est d'abord peintre et chroniqueur à L'Écho d'Alger avant de réaliser, au sortir de l'adolescence, deux courts métrages produits avec l'argent de ses piges, Soleil éteint et Au biseau des baisers. Il s'inspire du prénom de sa mère (Gilette) pour créer son pseudonyme. Après des études aux Beaux-Arts, il part pour Paris, où il travaille comme assistant auprès de François Reichenbach en 1964.
Son premier long métrage, L'Amour à la mer (1962), dans lequel Juliette Gréco, Jean-Claude Brialy, Alain Delon et Jean-Pierre Léaud font de brèves apparitions, sort sans distributeur en 1965. On y voit déjà son futur acteur fétiche Patrick Jouané. Il travaille également pour la télévision (Dim Dam Dom, Pour le plaisir) et réalise une série de courts métrages : Histoire d'un petit garçon devenu homme (1962), Paris une chanson de gestes, Le jardin des Tuileries, Les cafés de Paris, Un dimanche à Aurillac, Ciné-bijou, Le pop âge (1967). Au pan coupé (1967) recueille les éloges de Marguerite Duras, puis Le Clair de terre (1970) avec Edwige Feuillère, reçoit ceux de Jean-Louis Bory.
Sa relation amoureuse avec Jeanne Moreau semble inspirer le long métrage Absences répétées dont l'actrice interprète la chanson, film qui reçoit le prix Jean-Vigo en 1973. Hélène Martin lui propose de réaliser un documentaire sur Jean Genet, Genet, saint, poète et martyr. Il est diffusé lors d'un festival de films gays organisé par Lionel Soukaz en 1978, mais la projection est perturbée par un groupe d'extrême droite qui frappe le réalisateur. Ses derniers films à sortir en salles sont Le Crime d'amour (1982), avec Richard Berry et Jacques Penot, et Nuit docile (1987).
Atteint du sida, rencontrant des difficultés avec la production, il peine à achever Néfertiti, la fille du soleil en 1994. Il est mort le 3 février 1996 à Paris.
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Guy Gilles filme la vie de jeunes artistes âgés de 12 à 18 ans, et membres d'un cirque installé pendant deux semaines à la porte Maillot, à Paris. Entre répétitions en plein air et numéros d’équilibristes, le cinéaste capte la magie fragile de l’adolescence et l’élan de liberté que porte le rêve du spectacle.
Dans une vieille ferme abandonnée en Ardèche, un jeune homme retrouve une cinquantaine de lettres ainsi qu’un cahier oublié. De retour à Paris, il découvre qu’il s’agit d’une correspondance amoureuse entre une jeune paysanne et un capitaine pendant la Première Guerre mondiale. Le film recrée cette histoire d’amour.
Sur les images d'un cinéma désaffecté et promis à la démolition, la voix de Guy Gilles évoque l'âme de ces salles de quartier, lieux magiques qui lui ont donné une certaine idée de la liberté, de l'évasion et du rêve. Un hommage intime et poétique au septième art et à ses temples menacés ou disparus.
Guy Gilles filme la vie de jeunes artistes âgés de 12 à 18 ans, et membres d'un cirque installé pendant deux semaines à la porte Maillot, à Paris. Entre répétitions en plein air et numéros d’équilibristes, le cinéaste capte la magie fragile de l’adolescence et l’élan de liberté que porte le rêve du spectacle.
Dans une vieille ferme abandonnée en Ardèche, un jeune homme retrouve une cinquantaine de lettres ainsi qu’un cahier oublié. De retour à Paris, il découvre qu’il s’agit d’une correspondance amoureuse entre une jeune paysanne et un capitaine pendant la Première Guerre mondiale. Le film recrée cette histoire d’amour.
Sur les images d'un cinéma désaffecté et promis à la démolition, la voix de Guy Gilles évoque l'âme de ces salles de quartier, lieux magiques qui lui ont donné une certaine idée de la liberté, de l'évasion et du rêve. Un hommage intime et poétique au septième art et à ses temples menacés ou disparus.