Un conte fascinant autour du voyage d'un cinéaste dans l'Arctique canadien à la recherche de l'une des plus grandes merveilles naturelles de la Terre: les aurores boréales. En combinant des fragments du quotidien des habitants avec les tentatives comiques et absurdes de l'équipage pour faire face au froid extrême, le film révèle les paradoxes qu'implique la tentative de capturer les aurores boréales sur pellicule. Explorant les tensions entre nature et technologie et entre science et mythe, *Picture of Light* révèle comment notre monde de plus en plus connecté risque de rendre obsolète l'authenticité des expériences vécues.
Réalisateur | Peter Mettler |
Partager sur |
« Nous vivons dans une époque dans laquelle les choses ne semblent exister que lorsqu’elles sont saisies en image… » Peter Mettler
Plus de 25 ans plus tard, nous y sommes plus que jamais. La toundra mythique, le train du crépuscule et l’aurore boréale se dégustent ici transformés par l’objectif documentaire. L’œil humain n’aura rien vu."Picture of Light" tente l’improbable : capter, capturer « les fantômes du ciel ». À la croisée des regards, regards de l’équipe de tournage vers eux-mêmes, fébriles, à l’affût de ce road trip sans précédent (5000 km en ligne droite au Nord), avec un appareillage d’une autre époque, Ô merveille en pellicule. Et à la fois, regards portés sur le territoire qui défile, pour ultimement embrasser la lumière de la nuit grâce aux prouesses techniques de la caméra. Ils le mentionnent, ils s’en remettent entre les mains de Dieu, espérant jour après que la caméra saura braver les défis des intempéries et de l’absence de l’électricité (plus de 25 kilos de batteries seront utilisés pour ce film).
Devant l’attente interminable, confrontée au temps présent dans sa plus pure véracité, l’équipe n’a eu d’autre choix que de se commettre et d'offrir une narration, celle du réalisateur. Ce dernier n’a jamais su bien faire. Ayant affirmé que les aurores sont comme des pensées furtives, ses soliloques nous guident et nous enveloppent dans l’obscurité parfois étouffante et angoissante qui rythme le film. Et notons que la conception sonore y joue un rôle d’accompagnement magistral.
Christian Mathieu Fournier
Cinéaste
« Nous vivons dans une époque dans laquelle les choses ne semblent exister que lorsqu’elles sont saisies en image… » Peter Mettler
Plus de 25 ans plus tard, nous y sommes plus que jamais. La toundra mythique, le train du crépuscule et l’aurore boréale se dégustent ici transformés par l’objectif documentaire. L’œil humain n’aura rien vu."Picture of Light" tente l’improbable : capter, capturer « les fantômes du ciel ». À la croisée des regards, regards de l’équipe de tournage vers eux-mêmes, fébriles, à l’affût de ce road trip sans précédent (5000 km en ligne droite au Nord), avec un appareillage d’une autre époque, Ô merveille en pellicule. Et à la fois, regards portés sur le territoire qui défile, pour ultimement embrasser la lumière de la nuit grâce aux prouesses techniques de la caméra. Ils le mentionnent, ils s’en remettent entre les mains de Dieu, espérant jour après que la caméra saura braver les défis des intempéries et de l’absence de l’électricité (plus de 25 kilos de batteries seront utilisés pour ce film).
Devant l’attente interminable, confrontée au temps présent dans sa plus pure véracité, l’équipe n’a eu d’autre choix que de se commettre et d'offrir une narration, celle du réalisateur. Ce dernier n’a jamais su bien faire. Ayant affirmé que les aurores sont comme des pensées furtives, ses soliloques nous guident et nous enveloppent dans l’obscurité parfois étouffante et angoissante qui rythme le film. Et notons que la conception sonore y joue un rôle d’accompagnement magistral.
Christian Mathieu Fournier
Cinéaste