Sans frapper


Image de couverture Sans frapper

Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son corps est meurtri, son esprit diffracté. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.


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Alexe Poukine

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Sans frapper est aussi doux qu'un film sur le viol peut l'être. En faisant porter le récit et les mots d'Ada par le jeu de plusieurs personnes, Alexe Poukine arrive à nous faire supporter l'insupportable. Par une sorte de désincarnation d'Ada, qu'on ne voit jamais à l'écran, une brèche s'ouvre et crée juste assez d'espace pour qu'un dialogue avec nous-même et une réflexion profonde soient possibles.

Le viol n'est pas sordide. C'est même une agression que plusieurs pourraient considérer - à tort - comme malheureuse, mais banale. Et là réside la puissance évocatrice du film : nous confronter à nos propres préjugés et réflexes dans cette société malade. « Pourquoi est-ce qu'elle y retourne? » Devant l'incompréhensible comportement d'Ada, les femmes qui portent son témoignage se questionnent. Et sont amenées à faire le même chemin qu'Ada : « Non pas se demander ce qui n'allait pas chez elle, mais ce qui n'allait pas dans son comportement à lui. »

La frontière entre les témoignages propres aux femmes et celui d'Ada est ténue. Les blessures refont surface. Un récit personnel, porté en chœur par plusieurs femmes, pour mieux comprendre que cette histoire, c'est un peu notre histoire à toutes.

Un film sensible et nécessaire.

 

 

Florence Lamothe
Co-fondatrice de Tënk.ca

 

 

En complément


 

 

 


  • FR - Sans frapper

    FR - Sans frapper


    Langue : Français
  • Année 2019
  • Pays France, Belgique
  • Durée 84
  • Producteur Alter Ego Production, CVB (Centre Vidéo de Bruxelles)
  • Langue Français
  • Résumé court Ada a dix-neuf ans et subit une agression de la part d'un ami. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.

Sans frapper est aussi doux qu'un film sur le viol peut l'être. En faisant porter le récit et les mots d'Ada par le jeu de plusieurs personnes, Alexe Poukine arrive à nous faire supporter l'insupportable. Par une sorte de désincarnation d'Ada, qu'on ne voit jamais à l'écran, une brèche s'ouvre et crée juste assez d'espace pour qu'un dialogue avec nous-même et une réflexion profonde soient possibles.

Le viol n'est pas sordide. C'est même une agression que plusieurs pourraient considérer - à tort - comme malheureuse, mais banale. Et là réside la puissance évocatrice du film : nous confronter à nos propres préjugés et réflexes dans cette société malade. « Pourquoi est-ce qu'elle y retourne? » Devant l'incompréhensible comportement d'Ada, les femmes qui portent son témoignage se questionnent. Et sont amenées à faire le même chemin qu'Ada : « Non pas se demander ce qui n'allait pas chez elle, mais ce qui n'allait pas dans son comportement à lui. »

La frontière entre les témoignages propres aux femmes et celui d'Ada est ténue. Les blessures refont surface. Un récit personnel, porté en chœur par plusieurs femmes, pour mieux comprendre que cette histoire, c'est un peu notre histoire à toutes.

Un film sensible et nécessaire.

 

 

Florence Lamothe
Co-fondatrice de Tënk.ca

 

 

En complément


 

 

 


  • FR - Sans frapper

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    Langue : Français
  • Année 2019
  • Pays France, Belgique
  • Durée 84
  • Producteur Alter Ego Production, CVB (Centre Vidéo de Bruxelles)
  • Langue Français
  • Résumé court Ada a dix-neuf ans et subit une agression de la part d'un ami. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.

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