_Michel in the Suête_ est un documentaire hilarant dans lequel Michel Williatte-Battet tente d'exécuter toutes ses activités quotidiennes lors d'un Suête, vent violent du sud-est qui souffle le long de la côte ouest de l'île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse au printemps et en automne.
Réalisateur | Neal Livingston |
Acteur | Claire Valade |
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Réalisé à partir de séquences du documentaire Suêtes du même réalisateur, ce documentaire canadien est certainement l’un des meilleurs exemples qui existent de ce qu’il est possible de tirer, de remodeler et de refaçonner à partir de matériel existant. C’est aussi la preuve que le monde du documentaire est loin d’être uniquement réservé aux discours pamphlétaires, aux portraits biographiques, aux récits historiques et aux réflexions humanistes ou zoologiques, mais que le genre peut embrasser beaucoup plus large, jouer sur plusieurs tons et, oui, même donner carrément dans la comédie la plus pure. L’œuvre originale dont Michel in the Suête est tiré explore la vie dans la région ouest du Cap Breton, où sévissent des vents de 130 km/h, les Suêtes. Le court métrage laisse toute la place à l’artiste Michel Williatte-Battet qui illustre les effets de ces rafales sur le quotidien. Les tâches ou les gestes les plus ordinaires, comme étendre la lessive sur la corde à linge ou simplement sortir de la maison et essayer d’entrer dans la voiture, s’avèrent pratiquement des aventures épiques, d’un burlesque entièrement — et littéralement! — naturel. Évoquant tant Jacques Tati que Buster Keaton, le cinéaste néo-écossais Neal Livingstone a concocté avec Michel in the Suête un essai d’une absurdité hilarante et d’une brièveté remarquablement efficace sur le combat de l’Homme et de la Nature.
Claire Valade
Critique et programmatrice
Réalisé à partir de séquences du documentaire Suêtes du même réalisateur, ce documentaire canadien est certainement l’un des meilleurs exemples qui existent de ce qu’il est possible de tirer, de remodeler et de refaçonner à partir de matériel existant. C’est aussi la preuve que le monde du documentaire est loin d’être uniquement réservé aux discours pamphlétaires, aux portraits biographiques, aux récits historiques et aux réflexions humanistes ou zoologiques, mais que le genre peut embrasser beaucoup plus large, jouer sur plusieurs tons et, oui, même donner carrément dans la comédie la plus pure. L’œuvre originale dont Michel in the Suête est tiré explore la vie dans la région ouest du Cap Breton, où sévissent des vents de 130 km/h, les Suêtes. Le court métrage laisse toute la place à l’artiste Michel Williatte-Battet qui illustre les effets de ces rafales sur le quotidien. Les tâches ou les gestes les plus ordinaires, comme étendre la lessive sur la corde à linge ou simplement sortir de la maison et essayer d’entrer dans la voiture, s’avèrent pratiquement des aventures épiques, d’un burlesque entièrement — et littéralement! — naturel. Évoquant tant Jacques Tati que Buster Keaton, le cinéaste néo-écossais Neal Livingstone a concocté avec Michel in the Suête un essai d’une absurdité hilarante et d’une brièveté remarquablement efficace sur le combat de l’Homme et de la Nature.
Claire Valade
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