Entretien avec le poète, romancier et essayiste québécois Fernand Ouellette au sujet de son livre sur le musicien Edgar Varèse. Il nous explique comment il s'y est pris pour écrire l'ouvrage, nous parle de son amour pour Varèse, de la place de la machine dans sa musique, de la réception du public... Le tout entrecoupé de rares extraits d'entrevues avec Edgar Varèse.
Réalisateurs | Suzanne Mercure, Suzanne Mercure |
Acteur | Jean-Philippe Desrochers |
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C’est en lisant « les pages tellement brûlantes » écrites par Henry Miller, avec qui il a par ailleurs entretenu une correspondance, que Fernand Ouellette a découvert l’œuvre du compositeur Edgar Varèse, à la fin des années 1950. Le Québec, à ce moment, était encore sous le joug de la « Grande Noirceur ». Une dizaine d’années plus tard, Ouellette est interviewé à l’émission Aujourd’hui, pendant près de 15 minutes, pour parler, avec beaucoup d’érudition mais dans une langue simple, de sa biographie consacrée à Varèse (1883-1965), la première à avoir été publiée dans le monde. Même si le Québec entrait alors progressivement dans la modernité, il est tout de même étonnant aujourd’hui de constater qu’un aussi long entretien avec un écrivain, qui parle de surcroit d’un compositeur dont l’œuvre foncièrement expérimentale n’est pas des plus accessibles, ait pu être diffusé sur les ondes de la télé publique. On peut certes affirmer que ce genre de reportage remplissait parfaitement la noble mission éducative mise de l’avant par la société d’État.
Jean-Philippe Desrochers
Critique
Présenté en collaboration avec
C’est en lisant « les pages tellement brûlantes » écrites par Henry Miller, avec qui il a par ailleurs entretenu une correspondance, que Fernand Ouellette a découvert l’œuvre du compositeur Edgar Varèse, à la fin des années 1950. Le Québec, à ce moment, était encore sous le joug de la « Grande Noirceur ». Une dizaine d’années plus tard, Ouellette est interviewé à l’émission Aujourd’hui, pendant près de 15 minutes, pour parler, avec beaucoup d’érudition mais dans une langue simple, de sa biographie consacrée à Varèse (1883-1965), la première à avoir été publiée dans le monde. Même si le Québec entrait alors progressivement dans la modernité, il est tout de même étonnant aujourd’hui de constater qu’un aussi long entretien avec un écrivain, qui parle de surcroit d’un compositeur dont l’œuvre foncièrement expérimentale n’est pas des plus accessibles, ait pu être diffusé sur les ondes de la télé publique. On peut certes affirmer que ce genre de reportage remplissait parfaitement la noble mission éducative mise de l’avant par la société d’État.
Jean-Philippe Desrochers
Critique
Présenté en collaboration avec
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