Malgré les avertissements de son père, un grand journaliste israélien opposé aux politiques de son pays et parti vivre en Toscane, Danae Elon décide de quitter Brooklyn avec son mari photographe et leurs deux jeunes garçons pour retourner vivre dans sa ville natale de Jérusalem. Pendant trois ans, elle va filmer les défis quotidiens de sa famille. De l’apprentissage d’une nouvelle culture par ses enfants aux profondes difficultés d’intégration de son mari, en passant par la prise de conscience inévitable des tensions insurmontables au sein de la région, ce retour aux sources va devenir une véritable quête d’identité. Avec une grande sincérité, la cinéaste nous propose une chronique autobiographique, familiale et politique aussi juste qu’inoubliable.
Réalisateur | Danae Elon |
Partager sur |
« Je suis devenue cinéaste parce que je me sens toujours mieux quand je filme. Ça m’apporte un sentiment de sécurité de filmer une injustice. Comme si l’acte de filmer rendait légitime le fait d’y participer. »
À l’origine du film, une promesse fût brisée lorsque Danae Elon, à l’encontre des dernières volontés de son père qui avait quitté Israël dégoûté par le sort fait aux Palestiniens, retourne s’installer à Jérusalem avec sa famille au moment de donner naissance à son troisième fils. Celui-ci portera d’ailleurs le même nom que son grand-père, l’intellectuel juif Amos Elon. « Notre relation était politique » dit la cinéaste à propos de ses rapports avec cette imposante figure de la gauche israélienne - une phrase éclairant aussi le rapport de la cinéaste avec ses trois fils et son mari Philippe. Dès lors, dans une quête à la confluence de l’intime et du politique, Elon filmera trois années durant - et jusqu’au bord de l’éclatement - la vie de sa famille, son passé et ses espoirs, ses déchirements et ses contradictions qui se révèlent être aussi ceux de ce pays lui aussi né d’une promesse brisée - « Plus jamais ça! »
Frédérick Pelletier
Cinéaste, programmateur
« Je suis devenue cinéaste parce que je me sens toujours mieux quand je filme. Ça m’apporte un sentiment de sécurité de filmer une injustice. Comme si l’acte de filmer rendait légitime le fait d’y participer. »
À l’origine du film, une promesse fût brisée lorsque Danae Elon, à l’encontre des dernières volontés de son père qui avait quitté Israël dégoûté par le sort fait aux Palestiniens, retourne s’installer à Jérusalem avec sa famille au moment de donner naissance à son troisième fils. Celui-ci portera d’ailleurs le même nom que son grand-père, l’intellectuel juif Amos Elon. « Notre relation était politique » dit la cinéaste à propos de ses rapports avec cette imposante figure de la gauche israélienne - une phrase éclairant aussi le rapport de la cinéaste avec ses trois fils et son mari Philippe. Dès lors, dans une quête à la confluence de l’intime et du politique, Elon filmera trois années durant - et jusqu’au bord de l’éclatement - la vie de sa famille, son passé et ses espoirs, ses déchirements et ses contradictions qui se révèlent être aussi ceux de ce pays lui aussi né d’une promesse brisée - « Plus jamais ça! »
Frédérick Pelletier
Cinéaste, programmateur