Le réalisateur Serge Giguère a mis la main sur une centaine de lettres écrites par sa mère au tournant des années 1950. Alors que ces lettres racontent le quotidien difficile, mais souvent cocasse, d'une famille ouvrière de seize enfants, Serge Giguère entreprend de bricoler ses propres souvenirs pour en faire surgir autant de « patentes » hétéroclites, comme un écho à sa mère qui coud, tapisse et invente sa vie au jour le jour. Au fil des confidences, *Les lettres de ma mère* sonde ce qu'il y a de plus intime au cœur de chacun de nous : l'amour maternel vécu, recherché, toujours questionné.
Réalisateur | Serge Giguère |
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En tout début de montage, Serge Giguère aurait dit à sa monteuse : « Regarde mon entrevue, moi je préfère ne pas me voir. Et vois s’il y a des moments à retenir pour le film. » La confiance entre un.e cinéaste et son monteur ou sa monteuse est essentielle dans l’acte créatif, encore plus quand la réalisatrice ou le réalisateur est intimement lié au sujet de son film. En formulant cette demande, c’est aussi « je te fais confiance » qu’a dit Serge Giguère à sa monteuse pour le montage de son film Les lettres de ma mère.
Entrevues avec les frères et les sœurs, scènes en silhouettes, portraits grandeur nature des membres de la famille, animation de photos d’époque, lecture en voix hors champ des lettres de la mère à son fils et autres éléments épars composent la matière première du film. C’est avec une grande finesse que le montage de Catherine Legault navigue entre ces différents procédés, tissant une habile et touchante courtepointe. Les souvenirs de chacun.e s’entremêlent, font échos aux écrits de la mère, donnant lieu à des moments cocasses, mais aussi émouvants.
Parsemé de trouvailles visuelles, Les lettres de ma mère est un véritable travail de mémoire. À travers le quotidien d’une famille ouvrière de seize enfants, c’est aussi l’histoire du Québec des années cinquante et de la difficile vie de mère de famille à cette époque que l’on raconte.
Un film qui nous ramène à nos propres racines. Un film qui plonge dans l’enfance et dans ce qu’il y a de plus intime en chacun de nous : l’amour maternel.
Natalie Lamoureux
Membre des Monteurs à l'affiche
Présenté en collaboration avec
et
En tout début de montage, Serge Giguère aurait dit à sa monteuse : « Regarde mon entrevue, moi je préfère ne pas me voir. Et vois s’il y a des moments à retenir pour le film. » La confiance entre un.e cinéaste et son monteur ou sa monteuse est essentielle dans l’acte créatif, encore plus quand la réalisatrice ou le réalisateur est intimement lié au sujet de son film. En formulant cette demande, c’est aussi « je te fais confiance » qu’a dit Serge Giguère à sa monteuse pour le montage de son film Les lettres de ma mère.
Entrevues avec les frères et les sœurs, scènes en silhouettes, portraits grandeur nature des membres de la famille, animation de photos d’époque, lecture en voix hors champ des lettres de la mère à son fils et autres éléments épars composent la matière première du film. C’est avec une grande finesse que le montage de Catherine Legault navigue entre ces différents procédés, tissant une habile et touchante courtepointe. Les souvenirs de chacun.e s’entremêlent, font échos aux écrits de la mère, donnant lieu à des moments cocasses, mais aussi émouvants.
Parsemé de trouvailles visuelles, Les lettres de ma mère est un véritable travail de mémoire. À travers le quotidien d’une famille ouvrière de seize enfants, c’est aussi l’histoire du Québec des années cinquante et de la difficile vie de mère de famille à cette époque que l’on raconte.
Un film qui nous ramène à nos propres racines. Un film qui plonge dans l’enfance et dans ce qu’il y a de plus intime en chacun de nous : l’amour maternel.
Natalie Lamoureux
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