Depuis 2016, le festival Les monteurs à l’affiche présente un événement annuel visant à mettre en lumière le travail des artisan.e.s du montage et partager avec le public une part des défis rencontrés à cette étape cruciale de la création de toute œuvre cinématographique.
Cette année, en partenariat avec le labdoc, Les monteurs à l'affiche organise une table ronde sous le thème du lien familial au cours de laquelle cinq monteurs et monteuses invités.e.s discuteront de leur travail sur des œuvres documentaires portant sur un ou des membres de la famille du réalisateur ou de la réalisatrice. Cet événement se présente comme une occasion unique de réfléchir à ce lien particulier et à la manière dont il teinte l’intimité créative existant entre le monteur ou la monteuse et le ou la cinéaste.
Pour écouter une captation audio de la table ronde, cliquez ici!
Pour accompagner l'événement, Tënk vous propose une escale de programmation mettant de l'avant les films qui seront au centre des discussions lors de cette table ronde. Les documentaires choisis par le comité illustrent les différentes formes que peuvent prendre ces histoires de familles et surtout, les multiples procédés de montage possibles pour y arriver. Deux films examinent la relation des cinéastes avec leurs mères: Les lettres de ma mère de Serge Giguère, monté par Catherine Legault, est composé d’une multitude de matériaux et de points de vue, tandis que Une femme, ma mère de Claude Demers, monté par Natalie Lamoureux, propose une forme épurée, narrée par le réalisateur. Babushka de Kristina Wagenbauer, monté par Xi Feng, explore la relation de la réalisatrice avec sa grand-mère dans des scènes du quotidien. Le petit Jésus et Pinocchio d’André-Line Beauparlant, montés par Sophie Leblond et traitant des deux frères de la réalisatrice, résonnent entre eux et témoignent d’une collaboration de longue date. Les Rose de Félix Rose, monté par Michel Giroux, se penche sur un personnage public connu et constitue un véritable tour de force dans l’assemblage des archives. Dans tous les cas, ces films sont indéniablement le résultat d’un travail de montage d’une grande sensibilité et d’une relation de confiance nécessaire entre les cinéastes et les monteuses et monteurs.
Nous vous convions donc à cet évènement gratuit qui s’adresse à tous les amoureux et amoureuses du cinéma, passionnés.e.s de documentaire et curieux et curieuses de l’art du montage! Il se tiendra le 5 novembre 2022 à 13h au Cinéma Moderne. Ce sera l'occasion d'aller à la rencontre et d'échanger avec les monteuses Xi Feng, Natalie Lamoureux, Sophie Leblond et Catherine Legault ainsi que le monteur Michel Giroux. Au plaisir de vous y voir!
Le comité des Monteurs à l'affiche
En collaboration avec le
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Une réalisatrice canadienne rend visite à sa grand-mère en Russie après 25 ans de séparation. Ces retrouvailles révèlent l'influence d'événements historiques importants sur leur passé et l'importance de leur relation. Comme une poupée russe, ce voyage nous permet de découvrir les couches de leurs histoires familiales imbriquées dans l’histoire du pays, de la Seconde Guerre mondiale à la chute d...
J’avais 11 ans quand mon frère est né. C’est la première fois que j’ai vu mon père pleurer, ça avait l’air grave, il fallait prier et surtout être très sage. C’est ce jour-là que mon père a arrêté de parler et ma mère de rire. C’était le 30 août 1977.
Le réalisateur Serge Giguère a mis la main sur une centaine de lettres écrites par sa mère au tournant des années 1950. Alors que ces lettres racontent le quotidien difficile, mais souvent cocasse, d'une famille ouvrière de seize enfants, Serge Giguère entreprend de bricoler ses propres souvenirs pour en faire surgir autant de « patentes » hétéroclites, comme un écho à sa mère qui coud, tapisse...
*Une femme, ma mère* raconte l’histoire d’une femme qui ne voulait pas avoir d’enfant. Cette femme, c’est la mère du cinéaste Claude Demers qui part à sa recherche. Une oeuvre poétique aux frontières du documentaire et de l'imaginaire portée par l'urgence d'exorciser le passé pour mieux embrasser l'avenir.
Éric a fait le tour du monde en travaillant sur les bateaux. Il semble vivre la vie dont il a toujours rêvé jusqu'à ce qu'il soit emprisonné au Brésil. En attente de sa déportation au Canada, la cinéaste André-Line Beauparlant perce peu à peu le mystère entourant son frère, un homme à l'imagination prodigieuse qui est passé maître dans l'art de la tromperie.
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