Le petit Jésus


Image de couverture Le petit Jésus

J’avais 11 ans quand mon frère est né. C’est la première fois que j’ai vu mon père pleurer, ça avait l’air grave, il fallait prier et surtout être très sage. C’est ce jour-là que mon père a arrêté de parler et ma mère de rire. C’était le 30 août 1977.



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André-Line Beauparlant

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Le petit Jésus allie des images d’archives familiales fixes et en mouvement, de même que des entrevues avec la famille de la réalisatrice. Comme ce film rassemble plusieurs types d’images, le montage a représenté un important défi sur le plan technique. Au-delà de ces enjeux de technicité, la salle de montage s'est avérée être un chantier de réflexion visant à scénariser l’histoire familiale de la réalisatrice. 

Comment créer un tout cohérent à partir de ce matériel filmique multiforme? Comment raconter une histoire personnelle et en faire ressortir ce qu’elle a d’universel? Quelle méthode de travail adopter pour négocier les enjeux que pose le montage d’un film documentaire de même que ceux liés à la vulnérabilité et à la sensibilité de la réalisatrice et sa famille? Ce sont des questions qui s’imposent lors du montage d’un tel film. 

Au niveau technique, l’une des stratégies adoptées a été de présenter les archives comme un diaporama qui accompagne les entrevues et la trame sonore du film. Pour ce qui est de la scénarisation, il s’agissait d'identifier à travers le matériel filmique ce qui était le plus susceptible de résonner chez le public. Pour y arriver, il a fallu prendre les distances émotionnelles nécessaires pour éliminer ce qui relevait de l’anecdote, du superflu, du trop intime et de l’exhibitionnisme pour en conserver ce qui était le plus à même de servir le récit documentaire.

Bien que le visionnement des entrevues avec les membres de la famille furent parfois difficiles pour la cinéaste et sa monteuse, le montage du film s’avéra empreint de leur amitié. Ce film s’inscrit de fait dans la continuité d’une longue collaboration. Sophie Leblond et André-Line Beauparlant travailleront ensuite à la création de Pinocchio, un film qui porte cette fois-ci sur la vie rocambolesque de l’autre frère de la réalisatrice. Mis ensemble, ces deux films se complètent et se répondent, Le petit Jésus permettant de saisir autrement Pinocchio, et inversement.

 

Andréanne Martin
Membre du labdoc


 

Présenté en collaboration avec


et


 

 

 

 


  • FR - Le petit Jésus

    FR - Le petit Jésus

    1h18

    Langue : Français
  • EN - Le petit Jésus

    EN - Le petit Jésus

    1h18

    Langue : English
  • Année 2004
  • Pays Québec
  • Durée 78
  • Producteur Coop Vidéo
  • Langue Français
  • Sous-titres Anglais
  • Résumé court La cinéaste André-Line Beauparlant aborde le rapport de sa famille à son jeune frère né handicapé alors qu'elle avait 11 ans.
  • Programmateur Les monteurs à l'affiche|aucune;
  • Ordre 2

Le petit Jésus allie des images d’archives familiales fixes et en mouvement, de même que des entrevues avec la famille de la réalisatrice. Comme ce film rassemble plusieurs types d’images, le montage a représenté un important défi sur le plan technique. Au-delà de ces enjeux de technicité, la salle de montage s'est avérée être un chantier de réflexion visant à scénariser l’histoire familiale de la réalisatrice. 

Comment créer un tout cohérent à partir de ce matériel filmique multiforme? Comment raconter une histoire personnelle et en faire ressortir ce qu’elle a d’universel? Quelle méthode de travail adopter pour négocier les enjeux que pose le montage d’un film documentaire de même que ceux liés à la vulnérabilité et à la sensibilité de la réalisatrice et sa famille? Ce sont des questions qui s’imposent lors du montage d’un tel film. 

Au niveau technique, l’une des stratégies adoptées a été de présenter les archives comme un diaporama qui accompagne les entrevues et la trame sonore du film. Pour ce qui est de la scénarisation, il s’agissait d'identifier à travers le matériel filmique ce qui était le plus susceptible de résonner chez le public. Pour y arriver, il a fallu prendre les distances émotionnelles nécessaires pour éliminer ce qui relevait de l’anecdote, du superflu, du trop intime et de l’exhibitionnisme pour en conserver ce qui était le plus à même de servir le récit documentaire.

Bien que le visionnement des entrevues avec les membres de la famille furent parfois difficiles pour la cinéaste et sa monteuse, le montage du film s’avéra empreint de leur amitié. Ce film s’inscrit de fait dans la continuité d’une longue collaboration. Sophie Leblond et André-Line Beauparlant travailleront ensuite à la création de Pinocchio, un film qui porte cette fois-ci sur la vie rocambolesque de l’autre frère de la réalisatrice. Mis ensemble, ces deux films se complètent et se répondent, Le petit Jésus permettant de saisir autrement Pinocchio, et inversement.

 

Andréanne Martin
Membre du labdoc


 

Présenté en collaboration avec


et


 

 

 

 


  • FR - Le petit Jésus

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    Durée : 1h18
    Langue : Français
    1h18
  • EN - Le petit Jésus

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    Durée : 1h18
    Langue : English
    1h18
  • Année 2004
  • Pays Québec
  • Durée 78
  • Producteur Coop Vidéo
  • Langue Français
  • Sous-titres Anglais
  • Résumé court La cinéaste André-Line Beauparlant aborde le rapport de sa famille à son jeune frère né handicapé alors qu'elle avait 11 ans.
  • Programmateur Les monteurs à l'affiche|aucune;
  • Ordre 2

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