David était danseur de ballet. Pendant 45 ans, presque personne ne le savait. Dans _Dad Can Dance_, son fils découvre des secrets de famille longtemps enfouis à propos de leur amour commun pour le mouvement, dans cette histoire de réaffirmation de soi qui explore la joie d'être artiste.
Réalisateur | Jamie Ross |
Acteur | Aurora Prelević |
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Un secret, lorsqu'il est enfin dévoilé après tant d'années, peut devenir une porte d'entrée vers une connexion, une meilleure compréhension — autant de soi que d'autrui. Dad Can Dance en est une démonstration éclatante, non seulement dans son sujet, mais aussi dans sa manière de raconter son histoire. Écrit et réalisé par Jamie Ross en véritable collaboration avec son père David, le film a pour sujet principal ce dernier, mais est raconté à travers le prisme de leur relation qui évolue et se transforme en fonction du secret que le film révèle : David a été danseur de ballet dans sa jeunesse. À travers des correspondances audio, des images d'archives ainsi que des mouvements nouvellement chorégraphiés, le père et le fils ont la rare et précieuse opportunité de revisiter leur passé familial commun — emplis de blessures et d'erreurs — avec soin et sensibilité. Il est tout aussi rare et précieux pour un spectateur d'avoir l'occasion de voir des corps âgés danser et bouger avec une grâce imparfaite, et de s'émerveiller devant la beauté d'un corps qui reprend possession de ce qui lui était autrefois si cher, mais qui fut abandonné et perdu pendant si longtemps.
Ce film, qui ne laissera certainement personne indifférent, insuffle chez le spectateur « un sentiment évoquant comment l'esprit se déplace en nous — le fait d'être en vie ! » comme l'exprime si éloquemment la légendaire danseuse de ballet canadienne Evelyn Hart dans le film. Cette dernière, Jamie, David, et le film dans son ensemble nous montrent ce que signifie le fait d’être un·e artiste : avoir l'opportunité de partager la profondeur qui est en soi avec les autres, avoir le courage d'être soi-même publiquement, entièrement, peu importe ce que nous sommes. Et d'exposer sa passion et sa vulnérabilité d'une manière si particulière, propre aux arts de la scène, comme si l'on tendait délicatement sa main vers le public à la manière d’un·e danseur·euse, espérant que quelqu'un·e là-bas nous tende la sienne en retour, prête à la saisir.
Aurora Prelević
Écrivaine, créatrice de performances, cinéphile, programmatrice
Un secret, lorsqu'il est enfin dévoilé après tant d'années, peut devenir une porte d'entrée vers une connexion, une meilleure compréhension — autant de soi que d'autrui. Dad Can Dance en est une démonstration éclatante, non seulement dans son sujet, mais aussi dans sa manière de raconter son histoire. Écrit et réalisé par Jamie Ross en véritable collaboration avec son père David, le film a pour sujet principal ce dernier, mais est raconté à travers le prisme de leur relation qui évolue et se transforme en fonction du secret que le film révèle : David a été danseur de ballet dans sa jeunesse. À travers des correspondances audio, des images d'archives ainsi que des mouvements nouvellement chorégraphiés, le père et le fils ont la rare et précieuse opportunité de revisiter leur passé familial commun — emplis de blessures et d'erreurs — avec soin et sensibilité. Il est tout aussi rare et précieux pour un spectateur d'avoir l'occasion de voir des corps âgés danser et bouger avec une grâce imparfaite, et de s'émerveiller devant la beauté d'un corps qui reprend possession de ce qui lui était autrefois si cher, mais qui fut abandonné et perdu pendant si longtemps.
Ce film, qui ne laissera certainement personne indifférent, insuffle chez le spectateur « un sentiment évoquant comment l'esprit se déplace en nous — le fait d'être en vie ! » comme l'exprime si éloquemment la légendaire danseuse de ballet canadienne Evelyn Hart dans le film. Cette dernière, Jamie, David, et le film dans son ensemble nous montrent ce que signifie le fait d’être un·e artiste : avoir l'opportunité de partager la profondeur qui est en soi avec les autres, avoir le courage d'être soi-même publiquement, entièrement, peu importe ce que nous sommes. Et d'exposer sa passion et sa vulnérabilité d'une manière si particulière, propre aux arts de la scène, comme si l'on tendait délicatement sa main vers le public à la manière d’un·e danseur·euse, espérant que quelqu'un·e là-bas nous tende la sienne en retour, prête à la saisir.
Aurora Prelević
Écrivaine, créatrice de performances, cinéphile, programmatrice
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