Le Grand National qui a lieu à l’exposition agricole de Saint-Hyacinthe est l'évènement de tire de camions et de tracteurs le plus important au Canada. Pendant trois jours, devant 20 000 spectateur·trice·s, plus de soixante compétiteurs de partout en Amérique du Nord s'affrontent. Ce film suit l’expérience d’un des compétiteurs au milieu de cet évènement dans lequel on peut observer les liens étroits qui se tissent entre humains et machines.
Réalisateur | Serge-Olivier Rondeau |
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Si les agriculteurs d’hier testaient la force de leurs chevaux en participant à des concours de tire de charge, les agriculteurs d’aujourd’hui le font tout autant avec camions et tracteurs, chacun étant plus bruyant et endiablé que le précédent. Or, si l’animal a été remplacé par des machines testostéronées au max, decals de flammes à l’appui, le rapport qu’entretiennent ces hommes à la compétition, quant à lui, demeure visiblement intact.
Est-ce là une apologie d’un hobby suranné, bien trop éco-dommageable pour son bien ou plutôt une ode au dépassement de soi et à l’aspect fédérateur qu’un tel sentiment procure à une communauté? Il va sans dire que les deux perspectives ont leurs mérites et Serge-Olivier Rondeau, ici, ne prétend pas offrir de réponse.
En ce sens, le visionnement de Grand National brosse plutôt le portrait d’un de ses disciples, feu Donald Labonté, un homme animé d’une passion contagieuse, qui s’empresse de féliciter ses camarades et adversaires tout en prenant plaisir à évaluer ses stratégies avec rigueur et minutie pour se hisser au sommet du palmarès.
Jason Todd
Directeur artistique
Tënk
Si les agriculteurs d’hier testaient la force de leurs chevaux en participant à des concours de tire de charge, les agriculteurs d’aujourd’hui le font tout autant avec camions et tracteurs, chacun étant plus bruyant et endiablé que le précédent. Or, si l’animal a été remplacé par des machines testostéronées au max, decals de flammes à l’appui, le rapport qu’entretiennent ces hommes à la compétition, quant à lui, demeure visiblement intact.
Est-ce là une apologie d’un hobby suranné, bien trop éco-dommageable pour son bien ou plutôt une ode au dépassement de soi et à l’aspect fédérateur qu’un tel sentiment procure à une communauté? Il va sans dire que les deux perspectives ont leurs mérites et Serge-Olivier Rondeau, ici, ne prétend pas offrir de réponse.
En ce sens, le visionnement de Grand National brosse plutôt le portrait d’un de ses disciples, feu Donald Labonté, un homme animé d’une passion contagieuse, qui s’empresse de féliciter ses camarades et adversaires tout en prenant plaisir à évaluer ses stratégies avec rigueur et minutie pour se hisser au sommet du palmarès.
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