Artavazd Pelechian est né en 1938 en Arménie. Il a travaillé de 1959 à 1963 dans un atelier de fabrication d'outils, comme ouvrier, puis comme dessinateur industriel et enfin comme constructeur technique. De 1963 à 1968, il fait des études de mise en scène à l'Institut cinématographique de Moscou, le VGIK. Auteur de treize films, courts ou moyens métrages faits principalement pour la télévision d'Erevan, Pelechian est connu pour le caractère poétique de ses réalisations, où il mélange cinéma documentaire, archives, musique et bruitages esthétisant les éléments de la vie quotidienne. Maître dans l’art du montage, son œuvre tient une place importante dans l’histoire du cinéma et ses films restent encore aujourd’hui d’une créativité peu commune.
Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l'épaule, des hommes et des femmes d'âges et d'ethnies différentes. Tous pris dans le défilement du voyage, ensemble malgré eux, toute figure se dilue dans sa contemplation et tourne à l'abstraction. Un hymne au voyage où l'action est rythmée par le son des wagons sur les rails.
Le « nous » qui sert de titre au film désigne le peuple arménien et le génocide qu'il a subi. Pelechian utilise des prises de vue qu’il a lui-même tournées, les juxtaposant avec des images d’archives. Une oeuvre qui souligne une volonté farouche de partage, de reconnaissance et de paix universelle.
Ce film sans commentaire composé majoritairement d'images d'archives propose une réflexion sur le sens de la conquête de l'espace par l'homme et nos moyens de transport modernes, permettant de s'interroger plus largement sur le sens de l'entreprise humaine.
Un poème cinématographique… Scènes de la vie campagnarde, scènes de travaux des champs, de transhumances, de fêtes. Des meules glissent vertigineusement vers le bas d'une colline, accompagnées, retenues, autant que tirées par des paysans. Des bergers glissent à toute allure sur une pente enneigée...
Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l'épaule, des hommes et des femmes d'âges et d'ethnies différentes. Tous pris dans le défilement du voyage, ensemble malgré eux, toute figure se dilue dans sa contemplation et tourne à l'abstraction. Un hymne au voyage où l'action est rythmée par le son des wagons sur les rails.
Le « nous » qui sert de titre au film désigne le peuple arménien et le génocide qu'il a subi. Pelechian utilise des prises de vue qu’il a lui-même tournées, les juxtaposant avec des images d’archives. Une oeuvre qui souligne une volonté farouche de partage, de reconnaissance et de paix universelle.
Ce film sans commentaire composé majoritairement d'images d'archives propose une réflexion sur le sens de la conquête de l'espace par l'homme et nos moyens de transport modernes, permettant de s'interroger plus largement sur le sens de l'entreprise humaine.
Un poème cinématographique… Scènes de la vie campagnarde, scènes de travaux des champs, de transhumances, de fêtes. Des meules glissent vertigineusement vers le bas d'une colline, accompagnées, retenues, autant que tirées par des paysans. Des bergers glissent à toute allure sur une pente enneigée...