Vie


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Essai poétique sur les débuts de la vie, faits d'images d’accouchements, de sons d’un cœur qui bat et de musique du _Requiem_ de Verdi.




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Artavazd Pelechian

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Le premier organe fonctionnel de l’embryon est le coeur. Dès la sixième semaine de grossesse, il est possible de le voir bouger lors d’une échographie. Pulsation subtile et rapide, battant deux fois plus vite que le coeur d’un adulte, qui encapsule tout le mystère du vivant. Rythme irrégulier du départ, liant sonore qui permet de sortir de l’abstraction de cette présence qui croît, emmêlée avec et dans la mère. Un coeur qui bat, et qui ne s’arrêtera jamais jusqu’à la Fin. 

Dans l’apesanteur de l’accouchement, qui, du coeur de l’enfant ou de la mère, entendons-nous? Quel autre événement se joue autant de l’entremêlement, de l’absence de frontière? Ciel et mer s’y confondent. Intérieur et extérieur se brouillent. Dans la désorientation totale, un moment suspendu dans lequel Vie et Mort se contemplent, face à face. Et si dans ce dernier plan, c’est la Vie triomphante qui nous regarde directement dans les yeux, le Requiem nous rappelle que c’est bien la Mort qui lui donne sa réelle substance. Les frontières étanches et ordonnées ne peuvent rien contre le désordre cyclique et grandiose de cette vie qui renaît inlassablement des cendres du vivant. Rien ne se perd, rien ne se crée… 


 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

Ce film constitue un diptyque avec Fin d'Artavazd Pelechian.

 

 


  • Français

    Français

    7 mn

    Langue : Français
  • English

    English

    7 mn

    Langue : English
  • Année 1993
  • Pays Arménie
  • Durée 7
  • Producteur Les Studios de télévision Erevan
  • Langue Sans dialogues
  • Résumé court Essai poétique sur les débuts de la vie, faits d'images d’accouchements, de sons d’un cœur qui bat et de musique de Verdi.

Le premier organe fonctionnel de l’embryon est le coeur. Dès la sixième semaine de grossesse, il est possible de le voir bouger lors d’une échographie. Pulsation subtile et rapide, battant deux fois plus vite que le coeur d’un adulte, qui encapsule tout le mystère du vivant. Rythme irrégulier du départ, liant sonore qui permet de sortir de l’abstraction de cette présence qui croît, emmêlée avec et dans la mère. Un coeur qui bat, et qui ne s’arrêtera jamais jusqu’à la Fin. 

Dans l’apesanteur de l’accouchement, qui, du coeur de l’enfant ou de la mère, entendons-nous? Quel autre événement se joue autant de l’entremêlement, de l’absence de frontière? Ciel et mer s’y confondent. Intérieur et extérieur se brouillent. Dans la désorientation totale, un moment suspendu dans lequel Vie et Mort se contemplent, face à face. Et si dans ce dernier plan, c’est la Vie triomphante qui nous regarde directement dans les yeux, le Requiem nous rappelle que c’est bien la Mort qui lui donne sa réelle substance. Les frontières étanches et ordonnées ne peuvent rien contre le désordre cyclique et grandiose de cette vie qui renaît inlassablement des cendres du vivant. Rien ne se perd, rien ne se crée… 


 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

Ce film constitue un diptyque avec Fin d'Artavazd Pelechian.

 

 


  • Français

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    Durée : 7 minutes
    Langue : Français
    7 mn
  • English

    English


    Durée : 7 minutes
    Langue : English
    7 mn
  • Année 1993
  • Pays Arménie
  • Durée 7
  • Producteur Les Studios de télévision Erevan
  • Langue Sans dialogues
  • Résumé court Essai poétique sur les débuts de la vie, faits d'images d’accouchements, de sons d’un cœur qui bat et de musique de Verdi.

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