Originaire de la communauté de Wemotaci, Catherine Boivin habite maintenant la communauté abénakise d’Odanak. L’artiste aborde des thématiques touchant particulièrement les peuples autochtones, tels le rôle des femmes, les critères de beauté, les stérilisations forcées, l’occupation du territoire et le colonialisme. Ce faisant, Boivin déconstruit les visions stéréotypées (autant positives que négatives) et propose une lecture personnelle et contemporaine de sa culture. Elle a notamment participé à l’exposition collective De tabac et de foin d'odeur : Là où sont nos rêves (2019, Musée de Joliette) et a présenté Nikotwaso, sa première exposition solo, au daphne, un centre d’art autochtone autogéré (2022, Tio'tia:ke /Montréal).
À la maison, une mère s’occupe des tâches ménagères tandis que de l’autre côté, sa fille joue, insouciante. Une voix off s’adresse à sa propre mère, lui confessant des souvenirs heureux puis douloureux, éveillant des blessures profondes transmises de génération en génération.
À la maison, une mère s’occupe des tâches ménagères tandis que de l’autre côté, sa fille joue, insouciante. Une voix off s’adresse à sa propre mère, lui confessant des souvenirs heureux puis douloureux, éveillant des blessures profondes transmises de génération en génération.