Dominic Gagnon est un réalisateur et artiste québécois né à Rimouski en 1974. Travaillant à la frontière du documentaire et du film expérimental, il compose des portraits d'époque en fouillant dans les vidéos amateurs en ligne. Il se fait connaître avec une trilogie (RIP in Pieces America, _Pieces and Love All to Hell _et Big Kiss Goodnight) réalisée entre 2009 et 2012. Il a également exécuté plusieurs performances et interventions au sein du collectif Au travail / At work. Il continue de développer depuis une pratique documentaire à partir d’images non orthodoxes issues du Web : Hoax Canular (2013), Of the North (2015), Going South (2018), Big in China, Georges and the Vision Machines et Space Down (2024). Ses œuvres explorent les mythologies contemporaines, les productions marginales de l’image en mouvement et leur censure, et les conditions de médiation entre l’oeuvre et le spectateur. Son travail a été salué autant au Québec qu'à l'étranger, et a fait l'objet de plusieurs rétrospectives.
Une équipe d’astronautes quitte la Terre en plein confinement. Alors que la planète se trouve « en pause », ses habitant·e·s partagent leur expérience de la pandémie de COVID-19 et ses conséquences sur leur santé mentale.
« Je regardais des vidéos sur Internet et j'ai remarqué que certaines de ces séquences étaient progressivement supprimées en raison de leur contenu contestataire. Comme elles disparaissaient, j'ai commencé à les récupérer pour les sauver de l'oubli et en faire un montage. En préservant et en diffusant leur message, je réalise en quelque sorte le vœu de ces auteurs anonymes. »
Une équipe d’astronautes quitte la Terre en plein confinement. Alors que la planète se trouve « en pause », ses habitant·e·s partagent leur expérience de la pandémie de COVID-19 et ses conséquences sur leur santé mentale.
« Je regardais des vidéos sur Internet et j'ai remarqué que certaines de ces séquences étaient progressivement supprimées en raison de leur contenu contestataire. Comme elles disparaissaient, j'ai commencé à les récupérer pour les sauver de l'oubli et en faire un montage. En préservant et en diffusant leur message, je réalise en quelque sorte le vœu de ces auteurs anonymes. »