Originaire de Matane, Johanne Fournier fait des études à l’École nationale de théâtre du Canada et pratique le métier de comédienne pendant quelques années avant de passer derrière la caméra. En 1980, elle croise le chemin de Vidéo Femmes, à Québec, et participe à la création d’une trentaine d’œuvres (documentaires, essais ou fictions) comme scénariste, réalisatrice et monteuse. Revenue vivre à Matane en 1997, elle tourne plusieurs films, dont Larguer les amarres (1999), Cabines (2007) et Le temps que prennent les bateaux (2011). Cinéaste indépendante, sa démarche entrecroise approche documentaire et recherche narrative. Ses oeuvres ont été présentées dans des festivals de cinéma ainsi qu’à la télévision et ont circulé en France, en Italie et au Japon. Elle a reçu le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2007.
Un court récit déconstruit sur la dépression et la santé mentale d’une femme qui boit.
Le temps que prennent les bateaux
Dans le port de Matane, il y a un traversier, une usine de crevettes, un chantier maritime, des dragues, des barges et un train qui avance et recule tout le temps. Entre les machines modernes et les gestes très anciens, il y a des pêcheurs, des passants, des voyageurs. Il y a ce film. Presque sans paroles, presque sans musique. En balance entre le quotidien ravageur et les parfois merveilleux e...
Un court récit déconstruit sur la dépression et la santé mentale d’une femme qui boit.
Le temps que prennent les bateaux
Dans le port de Matane, il y a un traversier, une usine de crevettes, un chantier maritime, des dragues, des barges et un train qui avance et recule tout le temps. Entre les machines modernes et les gestes très anciens, il y a des pêcheurs, des passants, des voyageurs. Il y a ce film. Presque sans paroles, presque sans musique. En balance entre le quotidien ravageur et les parfois merveilleux e...