Au terme d’un périple dantesque, des femmes venues du Nigéria arrivent seules et de plus en plus jeunes en Italie en quête d’une vie meilleure. De la traite humaine à l’esclavage sexuel qui les attend, ce film choral propose des récits poignants, mais dont la pudeur nous épargne l’insoutenable. Ces histoires d’_accueillance_ amènent une réflexion plus large sur la migration et l’altérité, cette véritable rencontre avec l’Autre.
| Réalisateurs | Helen Doyle, Helen Doyle |
| Acteurs | Julia Minne, Julia Minne |
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Avec Au lendemain de l’odyssée, Helen Doyle signe un récit choral d’une intensité rare, consacré aux femmes prises dans les rets de la traite en Italie. Le film se déploie comme une trame de voix, d’images et de sons où la création féminine devient un acte de résistance. La réalisatrice excelle à mettre en dialogue les gestes créatifs de la photographe Elena Perlino, de l’écrivaine Isoke Aikpitanyi et de la chanteuse Daniela Fiorentino, dont les contributions s’entrelacent pour faire émerger un espace sensible où les récits d’exil, de violence et de survie acquièrent une nouvelle dignité.
Dans cette cartographie intime de vies brisées puis recomposées, Doyle fait naître un imaginaire documentaire d’une grande beauté, où chaque plan semble écouter, recueillir et respirer. Le film prend la forme d’un poème visuel, à la fois lucide et lumineux, qui transforme la douleur en présence et la mémoire en puissance de création.
Julia Minne
Programmatrice

Avec Au lendemain de l’odyssée, Helen Doyle signe un récit choral d’une intensité rare, consacré aux femmes prises dans les rets de la traite en Italie. Le film se déploie comme une trame de voix, d’images et de sons où la création féminine devient un acte de résistance. La réalisatrice excelle à mettre en dialogue les gestes créatifs de la photographe Elena Perlino, de l’écrivaine Isoke Aikpitanyi et de la chanteuse Daniela Fiorentino, dont les contributions s’entrelacent pour faire émerger un espace sensible où les récits d’exil, de violence et de survie acquièrent une nouvelle dignité.
Dans cette cartographie intime de vies brisées puis recomposées, Doyle fait naître un imaginaire documentaire d’une grande beauté, où chaque plan semble écouter, recueillir et respirer. Le film prend la forme d’un poème visuel, à la fois lucide et lumineux, qui transforme la douleur en présence et la mémoire en puissance de création.
Julia Minne
Programmatrice
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