Nuit après nuit, Kye, Tobie, Paul, Kim et Tattoo errent dans le labyrinthe des avenues et des ruelles de Montréal. Ils se soutiennent les uns les autres et la drogue les accompagne tous. C’est une échappatoire et en même temps, ce qui les empêche de s’en sortir. Kye, la plus jeune, rêve parfois d’un ailleurs.
Réalisateurs | Julian Ballester, Julian Ballester |
Acteur | Jason Todd |
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Avec une caméra attentive et empreinte de bienveillance, Midnight Ramblers nous plonge dans l’intimité nocturne de personnes en situation d'itinérance vivant au cœur des ruelles et des trottoirs du centre-ville de Montréal. Entièrement filmé la nuit, le documentaire se déploie telle une longue errance dans leur réalité, où la consommation devient souvent le seul moyen pour échapper à la rudesse – physique et psychologique – du quotidien. À travers les récits de cinq protagonistes aux parcours différents, le film capte toute la complexité de cette existence : les codes propres à la rue, l’isolement, les logiques de survivance, l’endurcissement qui en découle, mais aussi le sentiment d’appartenance à une communauté, les amitiés qui se tissent, et l’entraide qui émerge au détour. Le film accorde une importance égale aux rêves de ces protagonistes : rester clean, trouver un travail, adopter un chien comme compagnon de vie ou encore, un jour, espérer revoir ses enfants. En somme, le désir profond de redevenir soi-même, loin du monde de la rue... pour certain·e·s. Car pour d’autres, la rue est tout ce qu’ils connaissent; le seul environnement où ils peuvent encore s'imaginer naviguer. D'une lucidité désarmante, Tobie, Kye, Paul, Kim et Tattoo nous partagent leurs réflexions avec un grand sens de l’introspection, offrant une perspective de l’intérieur sur une vie qui semble autrement impénétrable vue de l’extérieur. Choral et profondément humain, Midnight Ramblers redonne une voix à ceux et celles que nous croisons si souvent sans regarder, et nous invite à reconsidérer ce qui se cache derrière le geste banal d’une main tendue demandant un peu de change au détour d'une rue. Une œuvre qui éclaire non seulement la nuit, mais également nos consciences.
Jason Burnham
Responsable éditorial de Tënk
Avec une caméra attentive et empreinte de bienveillance, Midnight Ramblers nous plonge dans l’intimité nocturne de personnes en situation d'itinérance vivant au cœur des ruelles et des trottoirs du centre-ville de Montréal. Entièrement filmé la nuit, le documentaire se déploie telle une longue errance dans leur réalité, où la consommation devient souvent le seul moyen pour échapper à la rudesse – physique et psychologique – du quotidien. À travers les récits de cinq protagonistes aux parcours différents, le film capte toute la complexité de cette existence : les codes propres à la rue, l’isolement, les logiques de survivance, l’endurcissement qui en découle, mais aussi le sentiment d’appartenance à une communauté, les amitiés qui se tissent, et l’entraide qui émerge au détour. Le film accorde une importance égale aux rêves de ces protagonistes : rester clean, trouver un travail, adopter un chien comme compagnon de vie ou encore, un jour, espérer revoir ses enfants. En somme, le désir profond de redevenir soi-même, loin du monde de la rue... pour certain·e·s. Car pour d’autres, la rue est tout ce qu’ils connaissent; le seul environnement où ils peuvent encore s'imaginer naviguer. D'une lucidité désarmante, Tobie, Kye, Paul, Kim et Tattoo nous partagent leurs réflexions avec un grand sens de l’introspection, offrant une perspective de l’intérieur sur une vie qui semble autrement impénétrable vue de l’extérieur. Choral et profondément humain, Midnight Ramblers redonne une voix à ceux et celles que nous croisons si souvent sans regarder, et nous invite à reconsidérer ce qui se cache derrière le geste banal d’une main tendue demandant un peu de change au détour d'une rue. Une œuvre qui éclaire non seulement la nuit, mais également nos consciences.
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